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Forum>The Doors>La mort de Jim Morrison
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Nico


5 Sep 2023, 3:01
C'est un peu tôt pour le 3 juillet. Mais s'il y a quelque chose, les informations circuleront, même ici...
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jimborrison


22 Sep 2023, 9:28
Interview de Philippe Paringaux à propos de Jim Morrison quelque temps après sa mort (Pop 2, 14 août 1971)

Très intéressante cette interview de Philippe Paringaux qui qualifie le décès de Jim de "suicide accidentel"....
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marcdoors


22 Sep 2023, 13:18
Passionnant, en effet
A peine 1 mois après, et déjà une bonne appréciation de la descente puis la mort de jim
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Alex95
10 Déc 2023, 9:35
J ai parle avec gilles yepremian et il m a dit que des amis a lui etaient au rocknrollcircus le soir ou jim est mort. Il m a dit qu il croyait ses amis et que jim etait bien mort dans ce club.
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Miami 69


10 Déc 2023, 15:55
Arte a diffusé un documentaire de 2021 d’Olivier Monssens intitulé

« Jim Morrison, derniers jours à Paris »
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Miami 69


10 Déc 2023, 16:01
Citation de Alex95 :
J ai parle avec gilles yepremian et il m a dit que des amis a lui etaient au rocknrollcircus le soir ou jim est mort. Il m a dit qu il croyait ses amis et que jim etait bien mort dans ce club.


Oui l’opinion de Gilles Yepremian est connue.
ça n’est pas déterminant d’après moi. Surtout cette version est en contradiction avec ce que rapporte des personnes de l’entourage des doors à L.A
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Christophe


11 Déc 2023, 10:57
"J'aime" à penser que Jim est mort dans son bain. Point-barre.
Ramener le corps de Jim du Circus à la rue Beautreillis...je ne me suis jamais fait à cette histoire, rien à faire.
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Sister Mid'nite


18 Déc 2023, 8:42
Jim Morrison vit-il sous le nom de Bill Loyer ?


Officiellement, James Douglas Morrison est mort en juillet 1971 à l'âge de 27 ans à Paris.


Très peu de temps après sa mort, un certain nombre de personne ont mis en doute le fait même qu’il soit mort. Plusieurs raisons ont été avancées mais la principale est que durant sa carrière, on avait annoncé à plusieurs reprises que Jim était décédé alors qu’il réapparaissait quelques jours plus tard.

Lors d’une visite au Père-Lachaise, Manzarek avait lui-même entretenu le doute en affirmant que Jim ne pouvait pas être là car la tombe était trop petite…


Comme dans le film "Eddie and the Cruisers" dans lequel un chanteur simule sa propre mort, James Douglas Morrison serait-il toujours en vie sous le nom de Bill Loyer ?



Un dénommé Pitts prétend avoir découvert un cow-boy vivant dans un ranch dans le nord de la côte Pacifique qui affirme être Jim Morrison.

Ce "Jim Morrison" a épousé Marsha, une médecin aujourd'hui à la retraite, et avant d'acheter son ranch dans l'Oregon, il travaillait comme ouvrier du bâtiment.

Il a expliqué à Pitts qu'il avait pris un virage à 360 degrés parce qu'il voulait disparaître et c'est pourquoi il avait changé son nom en William James "Bill" Loyer.



En 2015, un certain Logan a prétendu également avoir été en contact avec ce Bill Loyer.

Grâce à d’autres personnes, Logan a rencontré un Californien qui vivait retiré dans des montagnes de l'Oregon et alors qu’il parlait du chanteur des doors avec ce Californien, celui-ci lui aurait dit :

"Je ne veux pas ébranler ton monde, mais il n'est pas mort. Je suis … Jim Morrison."


Il est persuadé que ce Californien est bien Morrison car sa dentition est la même que celle que l'on voit sur certaines photos de Jim.


Il le décrit comme un sociopathe, qui passe son temps dans son ranch à élever des chevaux, nager dans sa piscine, pécher près de Las Vegas ne se rendant en ville que 4-5 fois par année pour acheter des médicaments. Une vie assez ennuyeuse.


Ce Logan aurait travaillé une année pour Bill Loyer et aurait discuté des heures avec lui. Il n’a jamais rencontré une personne qui parlait autant…

Il ajoute que Bill Loyer mettait instantanément fin à la conversation si quelqu'un évoquait sa vie passée au sein des doors.



Ray Manzarek et les deux autres musiciens ont été sollicités par des lettres et des interviews pour répondre sérieusement à la question de savoir qui est Bill Loyer mais ils ont refusé.


En 2006, ils ont programmé un concert en Oregon, peut-être pour que Bill Loyer vienne à leur rencontre mais le concert a été annulé.


L'épouse de Bill Loyer a voulu rencontrer Jeff Jampol, le manager actuel des doors mais celui-ci ne répond pas.






Un internaute a réagi à ces témoignages qui prétendent que Jim Morrison serait toujours en vie:


« L'intérêt de faire vivre Jim Morrison révèle la relation que nous avons au mythe.

Peu importe que Bill Loyer soit Jim Morrison.

Si Bill était vraiment Jim, cela tuerait le mythe de Jim Morrison.


Nous voyons les stars comme des personnes non humaines.

Nous avons besoin de projeter nos espoirs et nos rêves inassouvis sur les stars. Ainsi nous vivons les rêves à travers la vie des stars parce que nous pensons que pour nous-mêmes ils sont hors de portée.

Je suppose que nous créons des mythes depuis le moment où nous avons commencé à perdre confiance en nos propres capacités.

En fait, plus nous nous voyons faibles, plus nous créons des mythes pour compenser notre faiblesse. »
Ce message a été modifé par Sister Mid'nite (23 Déc 2023, 3:51)Citer
Sister Mid'nite


19 Déc 2023, 3:20
Citation de Christophe :
"J'aime" à penser que Jim est mort dans son bain. Point-barre.
Ramener le corps de Jim du Circus à la rue Beautreillis...je ne me suis jamais fait à cette histoire, rien à faire.




Il est normal de prendre connaissance de toutes les versions et de chercher à savoir laquelle est la plus plausible.


On projette aussi nos propres "fantasmes" ou attentes sur comment on aimerait qu'il soit mort.



Mais pour certains (également sur ce forum), c'est difficile d'accepter que la drogue aurait joué un rôle dans sa mort.

La thèse du suicide est également choquante pour beaucoup de fans.


Pour d'autres c'est difficile d'accepter qu'il pourrait être mort dans les toilettes d'un club.


Pour d'autres, il y a des preuves irréfutables de la mort au Rock'n'roll circus.


Pour d'autres encore qui analysent en profondeur les faits, cela parait tout à fait improbable et Agnès Varda a clairement dit que la version du Rock'n'roll circus était une foutaise.

Perso, j'aurais tendance à accorder plus de crédit à Varda qu'à la majorité des autres versions parisiennes.

Dans certaines biographies et articles, le séjour parisien de Morrison est très idéalisé. On le présente comme une renaissance, supposant une activité artistique foisonnante.

Même si effectivement il écrivait, la solitude dans laquelle il vivait et les perspectives à court et moyen terme n'étaient pas très bandantes. Il devait repartir de zéro mais en avait-il les moyens ? La réalité n'était pas très rose autant psychiquement que physiquement.

Et n'oublions pas que lui-même avait annoncé peu avant son départ de Los Angeles que sa fin était proche...


A partir de là, le suicide "accidentel" dans l'appartement tel qu'il est rapporté par le photographe Bobby Klein est un scenario crédible.
Ce message a été modifé par Sister Mid'nite (23 Déc 2023, 3:44)Citer
jimborrison


19 Déc 2023, 7:49
Citation de Sister Mid'nite :


....A partir de là, le suicide "accidentel" dans l'appartement tel qu'il est rapporté par le photographe Bobby Klein est un scenario crédible.


Suicide accidentel que Philippe Paringaux évoquait déjà un peu plus d'un mois après le décès de Jim!
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Sister Mid'nite


19 Déc 2023, 10:31
Citation de jimborrison :
Citation de Sister Mid'nite :


....A partir de là, le suicide "accidentel" dans l'appartement tel qu'il est rapporté par le photographe Bobby Klein est un scenario crédible.


Suicide accidentel que Philippe Paringaux évoquait déjà un peu plus d'un mois après le décès de Jim!



Désolée je n'avais pas vu ton message avec Paringaux.

Je partage entièrement tout ce que dit Paringaux. Je ne le connaissais que de nom et je ne savais pas qu'il s'était exprimé sur Morrison.

C'est cool d'entendre des propos aussi subtils et pertinents.

Merci jimborrison d'avoir partagé cette vidéo !
Ce message a été modifé par Sister Mid'nite (19 Déc 2023, 14:12)Citer
birdofpray


19 Déc 2023, 15:10
Citation de Sister Mid'nite :
Il est persuadé que ce Californien est bien Morrison car sa dentition est la même que celle que l'on voit sur certaines photos de Jim.

Yes ;) j’avais déjà évoqué ce problème de dentition dans un sujet en thème sur la réincarnation. On le voit sur un des clichés de Joel Brodsky où il fait la grimace : les deux incisives centrales inférieures se chevauchent. Je présente cette même caractéristique dentaire.

C’est rigolo aussi car mon frère est né le 08 décembre 1980 (le jour de la disparition de J. Lennon) et ma grand-mère ainsi que mon arrière-grand-mère (côté paternel) sont toutes les deux décédées un 03 juillet.

Et puis je n’ai jamais pris de douche jusqu’à l’âge de 22 ans environ. Je me sentais apaisé uniquement et exclusivement plongé un bain bouillant.

C’est toujours un plaisir de lire tes nouveaux post sur le forum Sister.
Ce message a été modifé par birdofpray (19 Déc 2023, 15:11)Citer
Miami 69


23 Déc 2023, 5:00
Citation de Sister Mid'nite :
Jim Morrison vit-il sous le nom de Bill Loyer ?


Officiellement, James Douglas Morrison est mort en juillet 1971 à l'âge de 27 ans à Paris.



Un dénommé Pitts prétend avoir découvert un cow-boy vivant dans un ranch dans le nord de la côte Pacifique qui affirme être Jim Morrison.

Ce "Jim Morrison" a épousé Marsha, une médecin aujourd'hui à la retraite, et avant d'acheter son ranch dans l'Oregon, il travaillait comme ouvrier du bâtiment.


C’est sûr que ce Bill Loyer est un imposteur.

Jim Morrison n’était pas ouvrier en bâtiment.

On m’a toujours dit qu’il était poète et pour remplir la marmite il était le frontman d’un groupe de rock appelé The Doors.
Ce message a été modifé par Miami 69 (23 Déc 2023, 5:13)Citer
Christophe


23 Déc 2023, 8:51
Citation de Sister Mid'nite :
Citation de Christophe :
"J'aime" à penser que Jim est mort dans son bain. Point-barre.
Ramener le corps de Jim du Circus à la rue Beautreillis...je ne me suis jamais fait à cette histoire, rien à faire.




Il est normal de prendre connaissance de toutes les versions et de chercher à savoir laquelle est la plus plausible.


On projette aussi nos propres "fantasmes" ou attentes sur comment on aimerait qu'il soit mort.



Mais pour certains (également sur ce forum), c'est difficile d'accepter que la drogue aurait joué un rôle dans sa mort.

La thèse du suicide est également choquante pour beaucoup de fans.


Pour d'autres c'est difficile d'accepter qu'il pourrait être mort dans les toilettes d'un club.


Pour d'autres, il y a des preuves irréfutables de la mort au Rock'n'roll circus.


Pour d'autres encore qui analysent en profondeur les faits, cela parait tout à fait improbable et Agnès Varda a clairement dit que la version du Rock'n'roll circus était une foutaise.

Perso, j'aurais tendance à accorder plus de crédit à Varda qu'à la majorité des autres versions parisiennes.

Dans certaines biographies et articles, le séjour parisien de Morrison est très idéalisé. On le présente comme une renaissance, supposant une activité artistique foisonnante.

Même si effectivement il écrivait, la solitude dans laquelle il vivait et les perspectives à court et moyen terme n'étaient pas très bandantes. Il devait repartir de zéro mais en avait-il les moyens ? La réalité n'était pas très rose autant psychiquement que physiquement.

Et n'oublions pas que lui-même avait annoncé peu avant son départ de Los Angeles que sa fin était proche...


A partir de là, le suicide "accidentel" dans l'appartement tel qu'il est rapporté par le photographe Bobby Klein est un scenario crédible.


Il faut aussi tenir compte de ce que raconte Sugerman dans son livre " Wonderland Avenue".
Et de la transcription d'une partie des cassettes enregistrées par Max Fink en 1986.
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Christophe


23 Déc 2023, 8:54
Citation de jimborrison :
Citation de Sister Mid'nite :


....A partir de là, le suicide "accidentel" dans l'appartement tel qu'il est rapporté par le photographe Bobby Klein est un scenario crédible.


Suicide accidentel que Philippe Paringaux évoquait déjà un peu plus d'un mois après le décès de Jim!


Paringaux devait penser au titre de John Mayall "Accidental Suicide" enregistré en novembre 1970...
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Sister Mid'nite


23 Déc 2023, 14:49
Citation de Christophe :


Il faut aussi tenir compte de ce que raconte Sugerman dans son livre " Wonderland Avenue".
Et de la transcription d'une partie des cassettes enregistrées par Max Fink en 1986.


Sur Daniel Sugerman:

J'ai volontairement pas pris en compte Danny Sugerman parce que plusieurs personnes qui tournaient autour de la galaxie the doors ont souvent critiqué ses interventions concernant les doors et Jim, l'accusant d'exagérer ou déformer des faits ou des propos.

Sugerman avait participé à la bio Personne ne sortira d'ici vivant avec Jerry Hopkins et celui-ci n'était finalement pas très satisfait du résultat final.



Après la parution de cette bio, Jerry Hopkins a repris son enquête sur certains points de la vie de Morrison et s'est penché sur sa relation avec Pamela Courson, relation qui lui semblait avoir été sous-estimée.


Il a donc repris contact avec Diane Gardiner qui s'est excusée de ne pas en avoir dit plus dans les interviews qu'elle avait accordées pour la première bio.

Elle avait promis à Pamela de ne rien révéler sur Jim et elle se sentait liée à sa promesse.


"Je n'ai jamais vu quelqu'un se sentir aussi coupable"


Après l'enterrement de Jim et son retour aux États-Unis, Pam a emménagé dans le cottage de Diane Gardiner à Sausalito en Californie.

Diane rapporte que Pamela était perturbée psychiquement. Pendant plusieurs mois, elle se promenait seule en tenant des propos incohérents et lorsqu'elle reprenait ses esprits, elle se blâmait pour la mort de Jim.


Au fil des discussions, Diane Gardiner a compris les raisons de la culpabilité dont s'accusait Pamela Courson.


Basé sur les confidences de Pamela Courson à Diane Gardiner voici le déroulement de la dramatique nuit de juillet 1971.


Jim était en dépression depuis de nombreux mois. Plusieurs projets étaient plus ou moins en chantier comme finir un scénario de film avec Michael McClure, sortir un album de ses poèmes avec la collaboration de John Haeny, un spectacle avec Fred Myrow, un livre sur le procès de Miami, l’écriture d’un opéra, etc... Mais vu son état, aucun de ses projets n'avait abouti.


Durant la nuit du 2 au 3 juillet, Jim et Pam s'étaient arrêtés dans plusieurs cafés en rentrant du cinéma. Jim y consomme plusieurs verres d’alcool. Ils arrivent à l'appartement vers 1 heure du matin.

Jim se sert à nouveau de l'alcool alors que de son côté Pam prépare une ligne d'héroïne sur une table.


Selon Diane Gardiner, Pam était capable d'en sniffer tous les jours pendant une courte période, puis de totalement s'arrêter en ne souffrant pas de sevrage.

Jim avait fait la leçon à Danny Sugerman sur "les maux et les horreurs de l'héroïne". Toujours selon Diane Gardiner, Jim était au courant de la consommation d'héroïne de Pam mais Pam ne consommait jamais en sa présence pour éviter des scènes.


Ainsi, lorsque Jim a vu Pam penchée sur une ligne de poudre blanche, il a sniffé en pensant que c'était de la cocaïne...


D'après les confidences de Pamela Courson, il apparait que Jim a été "abusé" par Pam sur la nature de la drogue et que cela lui a coûté la vie.


Mais Diane Gardiner et d'autres personnes n'excluent pas que Jim savait que la poudre était de l'héroïne et il l'a malgré tout sniffé.


Jim avait écrit ces quelques lignes dans l'un de ses carnets :


"Laissez le sens éclairé

informés dans notre sillage

vous êtes le Christ dans ce voyage organisé

l'argent l'argent bat l'âme

derniers mots, derniers mots, dehors".


Ces quelques lignes peuvent laisser supposer que sa mort est un suicide. Cela suppose que ce soir-là Jim savait ce qu'il sniffait...



Sur Max Fink:

Je ne connais que la confidence que Jim aurait fait à son avocat durant le procès de Miami.

A la question pourquoi avoir fait cette performance durant le concert à Miami, Jim aurait répondu : c'est une façon de rendre hommage à mes parents...!

Puis Jim aurait confié avoir été abusé sexuellement par une personne proche durant son enfance. Il l'aurait dit à sa mère qui ne l'aurait pas cru.

D'où la rancune tenace qu'il aura envers ses parents et peut-être sa tendance à l'autodestruction.



Je ne connais rien d'autre de la part de Max Fink.

Et toi Christophe ?
Ce message a été modifé par Sister Mid'nite (24 Déc 2023, 5:40)Citer
Sister Mid'nite


24 Déc 2023, 5:47
Citation de birdofpray :


C’est toujours un plaisir de lire tes nouveaux post sur le forum Sister.



Merci birdy.

J'ai moins de temps que par le passé donc je me limite dans les messages.
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Sister Mid'nite


24 Déc 2023, 5:49
Citation de Miami 69 :


C’est sûr que ce Bill Loyer est un imposteur.

Jim Morrison n’était pas ouvrier en bâtiment.



Bonne logique mais exprimée par un faux naïf.
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Christophe


24 Déc 2023, 7:30
Citation de Sister Mid'nite :
[QUOTE="Christophe"]

Il faut aussi tenir compte de ce que raconte Sugerman dans son livre " Wonderland Avenue".
Et de la transcription d'une partie des cassettes enregistrées par Max Fink en 1986.


Sur Daniel Sugerman:

J'ai volontairement pas pris en compte Danny Sugerman parce que plusieurs personnes qui tournaient autour de la galaxie the doors ont souvent critiqué ses interventions concernant les doors et Jim, l'accusant d'exagérer ou déformer des faits ou des propos.

Sugerman avait participé à la bio Personne ne sortira d'ici vivant avec Jerry Hopkins et celui-ci n'était finalement pas très satisfait du résultat final.



Après la parution de cette bio, Jerry Hopkins a repris son enquête sur certains points de la vie de Morrison et s'est penché sur sa relation avec Pamela Courson, relation qui lui semblait avoir été sous-estimée.


Il a donc repris contact avec Diane Gardiner qui s'est excusée de ne pas en avoir dit plus dans les interviews qu'elle avait accordées pour la première bio.

Elle avait promis à Pamela de ne rien révéler sur Jim et elle se sentait liée à sa promesse.


"Je n'ai jamais vu quelqu'un se sentir aussi coupable"


Après l'enterrement de Jim et son retour aux États-Unis, Pam a emménagé dans le cottage de Diane Gardiner à Sausalito en Californie.

Diane rapporte que Pamela était perturbée psychiquement. Pendant plusieurs mois, elle se promenait seule en tenant des propos incohérents et lorsqu'elle reprenait ses esprits, elle se blâmait pour la mort de Jim.


Au fil des discussions, Diane Gardiner a compris les raisons de la culpabilité dont s'accusait Pamela Courson.


Basé sur les confidences de Pamela Courson à Diane Gardiner voici le déroulement de la dramatique nuit de juillet 1971.


Jim était en dépression depuis de nombreux mois. Plusieurs projets étaient plus ou moins en chantier comme finir un scénario de film avec Michael McClure, sortir un album de ses poèmes avec la collaboration de John Haeny, un spectacle avec Fred Myrow, un livre sur le procès de Miami, l’écriture d’un opéra, etc... Mais vu son état, aucun de ses projets n'avait abouti.


Durant la nuit du 2 au 3 juillet, Jim et Pam s'étaient arrêtés dans plusieurs cafés en rentrant du cinéma. Jim y consomme plusieurs verres d’alcool. Ils arrivent à l'appartement vers 1 heure du matin.

Jim se sert à nouveau de l'alcool alors que de son côté Pam prépare une ligne d'héroïne sur une table.


Selon Diane Gardiner, Pam était capable d'en sniffer tous les jours pendant une courte période, puis de totalement s'arrêter en ne souffrant pas de sevrage.

Jim avait fait la leçon à Danny Sugerman sur "les maux et les horreurs de l'héroïne". Toujours selon Diane Gardiner, Jim était au courant de la consommation d'héroïne de Pam mais Pam ne consommait jamais en sa présence pour éviter des scènes.


Ainsi, lorsque Jim a vu Pam penchée sur une ligne de poudre blanche, il a sniffé en pensant que c'était de la cocaïne...


D'après les confidences de Pamela Courson, il apparait que Jim a été "abusé" par Pam sur la nature de la drogue et que cela lui a coûté la vie.


Mais Diane Gardiner et d'autres personnes n'excluent pas que Jim savait que la poudre était de l'héroïne et il l'a malgré tout sniffé.


Jim avait écrit ces quelques lignes dans l'un de ses carnets :


"Laissez le sens éclairé

informés dans notre sillage

vous êtes le Christ dans ce voyage organisé

l'argent l'argent bat l'âme

derniers mots, derniers mots, dehors".


Ces quelques lignes peuvent laisser supposer que sa mort est un suicide. Cela suppose que ce soir-là Jim savait ce qu'il sniffait...



Sur Max Fink:

Je ne connais que la confidence que Jim aurait fait à son avocat durant le procès de Miami.

A la question pourquoi avoir fait cette performance durant le concert à Miami, Jim aurait répondu : c'est une façon de rendre hommage à mes parents...!

Puis Jim aurait confié avoir été abusé sexuellement par une personne proche durant son enfance. Il l'aurait dit à sa mère qui ne l'aurait pas cru.

D'où la rancune tenace qu'il aura envers ses parents et peut-être sa tendance à l'autodestruction.



Je ne connais rien d'autre de la part de Max Fink.

Et toi Christophe ?[/QUOt

Dans le manuscrit STONED IMMACULATE on peut lire des choses assez troublantes comme quand Max Fink parle du coup de fil passé par Pam le 3 juillet :" Max, I'm in the worst possible mess...you gotta come help me...I think he's dead..."

Max Fink, durant une conversation enregistrée le 24 avril 1986, dit que " there was never a doubt in my mind that Pam was responsible for Jim's death."
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jimborrison


25 Déc 2023, 14:40
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Sister Mid'nite


28 Déc 2023, 9:15
Merci Christophe et jimborrison pour ces infos qui m'étaient passées un peu à côté mais qui confirment le rôle de Pamela, de la drogue et du lieu.

jimborrison pour le doc que tu montres en photo ce sont tes archives ?
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jimborrison


29 Déc 2023, 7:29
C'est en effet un document que j'ai retrouvé dans mes archives Sister, mais je ne sais plus très bien d'où il provenait.
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Sister Mid'nite


4 Jan 2024, 16:18
LA NUIT DU 2 AU 3 JUILLET 1971


Après avoir exposé de façon critique les différentes versions de la mort de James Douglas Morrison sur ce topic, j’ai envie de présenter ce qui me semble une reconstitution très plausible du déroulement des évènements durant la nuit du 2 au 3 juillet 1971.


Pour cela je vais m’appuyer sur les témoignages de:

Diane Gardiner, une amie de Pamela Courson qui l'a hébergée après son retour en Californie

Marianne Faithfull, compagne du dealer Jean de Breteuil et présente à Paris le 2 et 3 juillet

Roger Steffens, qui a rencontré Breteuil au Maroc le 5 juillet

Alan Ronay, qui a passé la journée du 2 juillet avec Jim et a parlé avec Pamela le 3 juillet

Agnès Varda, qui a rencontré Pamela le 3 juillet


Les versions de Pamela Courson varient en fonction des personnes avec qui elle parle mais des éléments restent identiques : le lieu et le rôle de la drogue.



Je vais ainsi reprendre différents récits déjà présentés sur ce forum en me focalisant sur l’essentiel (je ne cite pas intégralement les témoignages) et je vais les mettre bout à bout pour reconstituer une histoire cohérente.



VENDREDI 2 JUILLET

Alan Ronay raconte :

« Le vendredi 2 juillet, Jim et moi nous nous sommes promenés dans le quartier du Marais à Paris. Jim devait rencontrer un professeur de yoga et je devais servir d'interprète à leur discussion qui avait pour thème «l'homme qui s'avance vers la mort comme un funambule» et aussi les points de vue de Friedrich Nietzche sur le suicide.

Jim était obsédé par la mort mais il avait rarement abordé ce sujet avec moi. Ce matin-là, il en a parlé plusieurs fois.

Nous sommes arrivés devant une espèce de magasin qui s'appelait La Voix d'Orphée. Cela intéressait Jim qui m'a demandé de me renseigner. Lorsque nous avons appris que c'était un studio d'enregistrement, Jim est devenu de bonne humeur.

Après nous nous sommes engagés dans la rue des Rosiers et j'ai remarqué qu'il essayait de paraître heureux alors qu'il ne l'était pas du tout. Son comportement trahissait de l’angoisse. Je le connaissais suffisamment pour le percevoir. Il y avait quelque chose d'anormal et de faux dans ce comportement.

Il prenait son temps et trouvait des excuses pour que je reste avec lui, ce qui était tout à fait incroyable car Jim ne faisait jamais ce genre de demande.

Il était clairement désespéré.

Mais pourquoi ? Je ne le lui ai pas demandé. Il ne me l'aurait pas expliqué.

Par le passé, Jim contrôlait ses angoisses.

Vers midi, il a subi une violente crise de hoquets. Nous avons mangé dans un restaurant alsacien dans un décor Art déco.

Jim était secoué de spasmes nerveux et je n'en connaissais pas les causes.

Cet état a connu son paroxysme dans l'appartement rue Beautreillis à 17h30 quand je devais le quitter pour rejoindre Agnès Varda.

"Ne pars pas" implora-t-il.

Il tentait par tous les moyens de me retenir. Mais pourquoi ?

Alors que je partais, il a voulu que je lise un article du magazine Newsweek. Il m'a suivi dans les escaliers et cela a pris au moins 30 minutes pour descendre les étages jusqu’à la porte d'entrée de l'immeuble. Là il a voulu que je l'aide à envoyer un télégramme depuis le bureau de poste du quartier.

A la place de la Bastille, il m'a proposé de boire une bière avec lui. Il a répété : « Reste s'il te plait, ne me laisse pas ! Fais-le pour un vieil ami».

Nous avons commandé et j'ai demandé au serveur de se dépêcher.

A ce moment Jim a fermé les yeux. Il se concentrait pour essayer de stopper sa crise de hoquet.

Je l'ai regardé et j'ai eu la sensation très claire de voir le masque de la mort sur son visage. Cette sensation a disparu quand il a ouvert les yeux.

Il m'a regardé et m'a demandé: « Qu'as-tu vu ? »

« Rien Jim, rien… » répondis-je.

Nous avons commandé une deuxième bière mais je lui ai dit : « Pardonne-moi mais je dois vraiment y aller ».

Je suis parti rapidement et je me suis arrêté à l'entrée du métro. Je me suis retourné pour le voir. Il a senti que je l'observais, il s'est retourné et m'a regardé fixement durant quelques secondes. Ensuite j'ai couru en bas des escaliers.

J'étais désemparé par ce qui se passait. »


HEURE ESTIMEE DE LA SEPARATION: 19 HEURES


LA SUITE : ENTRE VENDREDI 2 JUILLET 20 HEURES ET SAMEDI 3 JUILLET 2 HEURES DU MATIN


Deux versions de Pamela Courson.


Première version : récit de Pamela Courson à Alan Ronay et Agnès Varda le 3 juillet:

« Nous sommes rentrés directement à l'appartement après le film. A peine arrivé, nous avons sniffé de l'héroïne et Jim a écouté ses chansons. Il les a toutes écoutées, l'une après l'autre, même The end.

Après, nous sommes allés nous coucher. Jim m'a demandé de lui redonner de la poudre, c'est ainsi qu'il en a pris beaucoup plus que moi, d'autant qu'il en avait déjà pris seul durant la journée. Nous en avions consommé aussi la nuit d'avant. »

« Qui l'avait ? toi Pamela ? » a demandé Agnès

« Oui bien sûr, c'est moi qui la garde » a répondu Pam sur un ton qui sonnait faux.

« Nous nous sommes endormis. Je ne sais pas quelle heure il était quand la respiration de Jim m'a réveillée. Le pauvre avait des problèmes pour respirer. J'ai essayé de le réveiller mais il n'a pas réagi. J'ai pris peur et j'ai commencé à crier et je l'ai giflé deux ou trois fois. Alors il s'est réveillé. J'étais dans un état de fatigue profond mais j'ai réussi à l'entraîner jusqu'à la baignoire.

Plus tard, je me suis réveillée en sueur. Jim n'était pas dans le lit avec moi. Il était dans la baignoire, inconscient. Il avait des marques rouges sur le côté de sa poitrine. Soudainement, il a commencé à vomir dans la baignoire alors j'ai couru à la cuisine pour chercher une bassine. J'ai dû vider et laver la bassine trois fois. La troisième fois j'ai remarqué un caillot de sang. Il m'a dit d'aller me coucher. »


Deuxième version: récit de Pamela Courson à Diane Gardiner quelques mois après :

En rentrant du cinéma, Jim et Pam s'arrêtent dans plusieurs cafés. Jim consomme de l’alcool. Ils arrivent à l'appartement vers 1 heure du matin.
Jim se sert à nouveau de l'alcool alors que de son côté Pam prépare une ligne d'héroïne sur une table.

(Jim était au courant de la consommation d'héroïne de Pam depuis 1968 mais elle ne consommait plus en sa présence pour éviter des scènes tel que le raconte le photographe Bobby Klein.)

Lorsque Jim a vu Pamela penchée sur une ligne de poudre blanche, il a sniffé en pensant que c'était de la cocaïne...



LA SUITE : SAMEDI 3 JUILLET ENTRE 4 HEURES ET 6 HEURES DU MATIN


Cette partie est racontée par Marianne Faithfull et Roger Steffens.

D'après Marianne Faithfull, Jean de Breteuil reçoit un téléphone et il part précipitamment sans donner d’explication. Lorsqu’il revient, il dit à Marianne Faithfull qu’ils doivent quitter rapidement Paris pour le Maroc. Marianne Faithfull comprend qu’une histoire de drogue a mal tourné.


Ce qui se passe à l’appartement est raconté par Roger Steffens qui confirme ce que raconte Marianne Faithfull.

Donc Pamela a téléphoné à Jean de Breteuil et lui a dit :

« Jim est dans la salle de bain, la porte est fermée à clé, je n’arrive pas à le faire sortir, peux-tu venir le plus vite possible ? »

Une fois arrivé à l’appartement rue Beautreillis, Breteuil enfonce la porte et trouve Jim mort dans la baignoire.


Chronologiquement, l’arrivée de Breteuil doit se situer vers 5h00 du matin après que Pamela se réveille une deuxième fois et découvre que Jim est toujours dans la salle de bain et s’est enfermé à clé.


Après avoir découvert Jim mort, on peut raisonnablement imaginer que la panique a saisi Pamela Courson. Son premier souci est de faire disparaitre toute trace de drogue afin d’éviter une enquête qui la mettrait en cause et par ricochet Jean de Breteuil.



Pour expliquer le fait qu’une annonce de la mort de Jim est faite au petit matin dans un club, il parait plus que probable que cela soit dû à Jean de Breteuil lui-même. Conscient du danger qu’il court, Breteuil avertit son réseau de dealer qu’il va s’absenter en raison de ce qui s’est passé.





En prenant connaissance de ces deux versions de Pamela Courson, on peut légitimement se poser la question : Jim a-t-il cette nuit-là volontairement consommé de l’héroïne sachant que cela lui serait fatal ou la prise d’héroïne est-elle accidentelle ?

J’aurais personnellement plus tendance à croire la version racontée à Diane Gardiner. Pourquoi ?

Le profond sentiment de culpabilité de Pamela Courson décrit par Diane Gardiner est relié à la mort de Jim. Ce qui laisse clairement supposer que Pamela a joué un rôle dans le décès.

Sachant que Jim avait refusé toute sa vie de consommer de l’héroïne, il ne peut l’avoir fait qu’accidentellement.


A Paris, Pamela Courson ne pouvait pas raconter la version de « l’accident » parce que cela la mettait directement en cause. Vis-à-vis d’Agnès Varda et Alan Ronay, qui étaient avant tout des relations de Jim, il fallait raconter une version où elle se disculpait en disant que Jim avait volontairement consommé son héroïne.

Une fois en Californie, en sécurité, elle peut raconter la vraie histoire en faisant promettre à Diane Gardiner de ne pas rendre publique cette confidence.
Ce message a été modifé par Sister Mid'nite (5 Jan 2024, 7:03)Citer
Miami 69


5 Jan 2024, 11:23
Citation de Sister Mid'nite :
LA NUIT DU 2 AU 3 JUILLET 1971


Après avoir exposé de façon critique les différentes versions de la mort de James Douglas Morrison sur ce topic, j’ai envie de présenter ce qui me semble une reconstitution très plausible du déroulement des évènements durant la nuit du 2 au 3 juillet 1971.





Je reviens pour la première fois sur le forum depuis 2 semaines et je découvre des messages longs comme un jour sans pain.

Par contre aucun voeux pour 2024 !



Sister, c’est pas possible tu as engagé comme assistant une intelligence artificielle ?

En tous les cas, je trouve ça brillant. Je n’ai pas le souvenir d’avoir lu quelque chose d’aussi clair sur ce sujet. Ça repose sur des témoignages plus que crédibles sans comparaison avec ce que dit le mytho du Rock n roll circus.

Ce qui me frappe c’est que Morrison ne pouvait pas vraiment compter sur quelqu’un !
Il est dans un état pas possible, il demande à son ami de rester avec lui, et le mec, qui raconte avoir vu le visage de la mort, se casse pour aller à un rendez-vous. Un vrai pote ce Ronay.

Je parle même pas de Pamela Courson qui voit Morrison agonisé et va se recoucher. Tu m’étonnes qu’elle culpabilise. A la fois pour la poudre et pour son inaction dans les dernières heures.

Si ma mémoire est bonne, un pompier ou un des médecins n’a pas dit que la mort remontait à 2 heures avant son arrivée ?
Citer
Christophe


6 Jan 2024, 3:56
Voici la version (traduite en français) de José Simas, barman portugais, publiée en 2007 suite au bouquin de Bernett...
L'article original est tjrs en ligne...


Les Portugais qui ont tenté de sauver Jim Morrison

Un ancien « barman » contredit un nouveau livre controversé

Les éternelles inconnues sur ce qui s'est passé au moment de la mort de Jim Morrison participent à la construction d'un des plus grands mythes de l'histoire du rock'n'roll.
Un mythe qui raconte que, le 3 juillet 1971, le chanteur des Doors a été retrouvé, sans vie, par sa compagne, dans la baignoire d'un appartement du 17, rue Beautreills, à Paris.
Sans preuve visible d'agression physique, donc sans scène de crime hypothétique, le corps n'a pas été autopsié.
Et il a été déclaré mort de causes naturelles. Il y a quelques jours, un livre paru en France, signé par celui qui dirigeait alors le club Rock'N'Roll Circus, révélait une autre thèse.
Dans The End: Jim Morrison, Sam Bernett raconte que Jim Morrison a été retrouvé dans les toilettes de son club. Avec un corps inerte, apparemment victime d'une overdose.
Et il laisse entendre qu'il y est mort et qu'il a ensuite été transporté à son appartement par les deux mêmes hommes qui, quelques heures plus tôt, lui avaient vendu l'héroïne.

Mais voilà, il y a ceux qui contestent maintenant les paroles de ce livre qui a déjà déclenché la polémique.
Il est portugais, vit en France et, ce soir-là de 1971, il travaillait comme barman au Rock'N'Roll Circus.
D'ailleurs, comme il le rapporte, c'est lui qui, après avoir été alerté par Brigitte, la concierge, a trouvé Jim Morrison allongé dans les toilettes du club.

Au Rock'N'Roll Circus, la salle de bain et le vestiaire se trouvaient au rez-de-chaussée.
Le club lui-même a été retrouvé après avoir descendu des escaliers, déjà au sous-sol.
Brigitte la concierge avait un code d'appel d'alerte pour les barmans qui travaillaient au club. "On connaissait déjà le code", se souvient José Simas.
"Je suis monté en dix secondes... Et elle a dit que personne ne pouvait entrer dans la salle de bain... Pourquoi ? Je ne savais pas...", ajoute-t-il.
Il a commencé par essayer de mettre un bras, puis une jambe, jusqu'à ce qu'il réussisse à jeter un coup d'œil à l'intérieur.
"J'ai vu un type, assis par terre. Mon ami Claude, qui était derrière moi, a dit quelque chose comme "c'est un drogué qui est par terre".
Nous sommes entrés. Je l'ai ramassé et mon ami est venu m'aider. moi le transportant à l'extérieur. Et il était là, froissé...", décrit-il.
A l'époque, souligne-t-il, il ne savait pas encore qui était cet homme.

José Simas raconte que Brigitte, la concierge, a alors dit qu'elle allait appeler un taxi.
"Dans une discothèque, dans n'importe quel pays du monde, s'il y a un problème, ils ferment la maison.
Et je savais seulement que c'était un drogué et qu'on allait avoir des problèmes", se défend celui qui, à la temps, avait déjà quelques années d'expérience dans la nuit parisienne.
Je n'ai découvert qu'il était le chanteur des Doors que plus tard, entre deux conversations à la discothèque.
L'apparence de l'homme qu'il a vu à l'étage du club était différente de l'image autrefois médiatisée.
"C'était très différent", dit-il en regardant une vieille (et emblématique) photo du chanteur.

Selon le récit du barman de l'époque, le corps inerte de Jim Morrison attendait, alors, le taxi, sur le sol du hall du club.
Respiré ? "Maintenant, je ne peux pas dire avec certitude", prévient le Portugais.
Mais il ajoute qu'il n'a pas eu « la sensation de transporter un mort. Mais je ne peux pas le dire avec certitude.
C'était la nuit... il était environ trois heures du matin. Et de souligner, "il était seul dans le taxi".

"Je sais que nous avions beaucoup de monde ce soir-là. Il [Sam Bernett] dit qu'il avait un ami médecin. Maintenant, je suis allé aux toilettes.
Et derrière moi, il y avait mon collègue Claude, qui est mon témoin. Nous l'avons découvert, mais Sam Bernett s'en attribue le mérite."
Et il conclut : "Pour moi, cette histoire, c'était une journée au Cirque", décrit José Simas, qui évoque bien d'autres situations "comme celle-ci".

Il n'est pas particulièrement curieux de lire le livre de Sam Bernett, qu'il a découvert grâce aux journaux. Mais de retour en France, il avoue l'avoir lu.

Le fait qu'il ait croisé la route de Jim Morrison le soir de la mort du musicien n'a pas changé sa relation avec l'icône du rock'n'roll qu'il a cueillie
sur le sol de la salle de bain du club où il travaillait. Il n'avait pas et n'a toujours pas de disques des Doors.
Qui l'a marqué, musicalement, c'est Elvis Presley, qui a découvert le son d'All ShookUp, encore très jeune.
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