P
O
E
S
I
E
S t e p h e n

L'exces d'amour fait naitre un perpetuel besoin insatisfait de lumiere et de
chaleur. Mon corps frele, sous l'emprise de ton absence hivernale mene un
combat continu contre l'attente et l'ennui. Mon esprit s'est egaré dans le
vaste royaume melancolique qui torture son unique survivant captif. Des
hurlements jaillissent du nean obscure. Epite (a) feruero pio Melanie,
demence catalysée par la souffrance.
Que je sois livré aux flammes de lucifer, ce feu interieur prolonge chaque
jour mon agonie.
Je mourrais par cet exces qui a brisé tant d'hommes, et rejoindrais ainsi
ceux dont l'ame tourmentée ere parmi nous dans l'espoir d'admirer les
etoiles jusqu'a la fin des temps.




merci a toi Anne Laure

Homme de la nuit, de l'obscurité
Observant au loin l'horizon figé,
Savourant ces instants de liberté.
Vents nocturnes, je vous rends mon âme blessée

Preservez la de ce monde discordant
Pour la nettoyer des traces du passé
Et la soulager des maux oppressant.

La ville La bas parait paisible, dormant sous la protection du ciel étoilé.
Fusion des lueurs articielles et des lumieres celestes, les essences de deux
mondes tellement differents. Un jour, tous ces corps tranquillement endormis
se reveilleront quelques instants, avant d'être pétrifiés. S'ils savaient...
Mais pour le moment, comme chaque nuit, le temps s'est arreté
et je reste seul gardien de la race humaine.
Parfois je derobe a l'épais et obscure lointain, un visage qui rapidement se
dissipe parmi les etoiles. Certains ont le temps de me jeter desesperement
un sourire a peine perceptible, quelques mots flottant dans l'air qu'agite
la brise nocturne, tandis que la course folle de mon ame se charge du
silence harmonique, voguante, continue. Une même mélodie survient, celle qui
accompagne cette intense et desorientante impression de puissance mais de
desespoir. Avant de récupérer mon esprit, un dernier appel aux élements du
monde des tenebres, rassemblez vos forces, un jour vous devrez brisez ce qui
rattache encore mon ame au monde matériel, et l'emporter parmi les siennes.
Ô nuit, "je voudrais que la mort vienne a moi immaculée"