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UtilisateurMessage
Le Shaman
28 Oct 2001, 22:34
Tel est mon âme
Tel est mon esprit
Quel est mon âge
Ou l’âge de ma vie
Vis-je dans les nuages
Ai-je le ciel dans ces yeux bleus
Ai-je a croire que Dieu existe
Quand moi j’existe par petit peu
Peut-on confondre sa beauté
Tendrement, elle me plaît
Sans même guérir mes plais
Plaisanterie sur ma croyance
Croire vraiment qu’elle m’aimait
Au travers mon innocence
Puisque sans même être ravi
Puis je passe du noir au gris
De voir ma mort se faire ainsi
Chimie des corps

Douceur caressante,
Etalement corporel,
D’une part les fragments
De son cœur tout près d’elle.
Replaçant en morceau
Ces pleurs égarés
Du bien fait, la chaleur
Sur sa peau à séché
Sourire enlacé
Au travers les aveux
L’amour de son corps
Corps à corps désireux
La chimie entre deux
Flagellant la pensée
De ne penser à rien
Tout se passe dans leur yeux
Tout se passe très bien
Bien saisir, ho ! bonheur
Si grand et envieux
Invitant la chaleur
A danser avec eux.
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Joannic Laborde


4 Nov 2001, 20:19
Ce soir 3 nouveaux poèmes de Jim Bodier !
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Jim Bodier
5 Nov 2001, 2:47
Merci Joannic pour les efforts que tu fournis pour nous artistes ou poètes maudits ou bénis et surtout pour le site en lui-même !!! Sinon, au passage, pettie pub pour un site que je réalise pour une association dont je fais parti et dont j'en suis le Vice-Président, cleui de "Musique et Spectacles en Montois" : www.multimania.com/msm/ Et oui Joannic, au sujet de la comédie musicale dont je te parlais, c'est tripant d'avoir ses propres textes mis en musique et interprétés devant un public étant notre meilleure critique !!! Amitiés à tous... Jim
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Joannic Laborde


3 Déc 2001, 21:39
Ce soir un nouveau texte de Mathieu dans la section Poésie !
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Joannic Laborde


18 Déc 2001, 16:07
Un autre petit texte de Mathieu Fortier est disponible dans la section Poésie.
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grégory
2 Jan 2002, 13:02
Clair

Lové entre ses bras
Enfin il n'a plus peur
Elle l'a choisi pour roi
Enlacée contre son coeur .

Et il entend chaque battemment
Instant de grâce sanctifié
De cet amour sauveur et vibrant
Dans ce monde sans pitié .

Souffle de vie à ses cotés
Elle est ca bénédiction
La muse de son humanité
Son étoile de rédemption .


Obscur

Mais son histoire prit fin
Et il perdit sa couleur
Figé comme un pantin
Sans un éclat de bonheur .

Devant l'amour facétieux
Son regard devint clair-obscur
Disparu l'élan si précieux
L'égérie et ses murmures .

Et Cette vision s'est érigée
Devant la naiveté glorieuse
Détruisant par sa vérité
L'aura mystérieuse .

Car cette force généreuse
Est un coeur rédempteur
La dualité nécessaire
D'un tout créateur .
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LM
2 Jan 2002, 16:24
Complexe chamanique / première approche

Les perceptions sont des icebergs
Peur de se mouiller
Le peuple se contente du bout qui émerge

Rares sont ceux qui ont plongé
Pour tâter le gros morceau
Rares sont ceux qui sont remontés
Le peuple a mis son filet sur l'eau
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Saucerful
3 Jan 2002, 3:08
Ce matin
J'ai mangé du pain
Parce que j'avais faim
L'estomac malsain
La peur du vin

A midi
J'ai mangé du riz
Parce que j'en avais envie
Sur mon tapis de souris
Une vache de colibri

Le soir
J'ai une poire
Pleine de desespoir
J'ai ouvert le tiroir
Mais j'ai pas pu boire

C'est profond non?
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LM
3 Jan 2002, 6:54
Dans la campagne noire
Derrière des volets trop fermés
Résonne un coup de feu
Puis deux, trois et quatre

Qui tire donc dans ce village de vieux?
Des mains ridées sur la gâchette
Visent-elles la bête qui ne vient jamais
Ou l'homme qui fuit dans la nuit

Car on ne tire pas quatre coup sur celui qui fait face.
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Joannic Laborde


6 Jan 2002, 17:22
Ce soir 2 nouveaux poèmes de Jim Bodier dans la section Poésie. Enjoy !
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Joannic Laborde


15 Jan 2002, 19:25
Une petite addition de Mathieu dans la section Poésie...
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Joannic Laborde


27 Jan 2002, 16:09
Un nouveau texte de Jim Bodier est maintenant disponible !
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deepfan
9 Fév 2002, 9:05
Ça nous bouffe
Le cerveau,
Laisse sans condition
Aucune réaction.
Me montre la vision d’horreur,
Pas possible
De combattre
Dépéri de jour en
Jour
Enfermé dans ce corps
Sans vie.
Son tombeau.
… Alzheimer

Hommage à ma grand-mère
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deepfan
9 Fév 2002, 9:06
Alzheimer : vision du futur.

J’ai peur
Hérédité
Après elle,
J’y passerai aussi.
Impuissance
Rien à faire
Le combat est truqué
Le compte à rebours
Est déclenché,
La mise à mort :
Ordonnée.
Ne me laisse pas comme ça.
Je la sens déjà me ronger
Me souviens plus…
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janice
10 Fév 2002, 5:21
La vérité est comme une couverture qui vous laisse les pieds froids:
On a beau tirer dans tous les ens, il n'y en a jamais assez,
On la tire, on la pousse, elle est trop petite pour nous tous.
Du moment où on entre en gémissant,
Au moment où on part en agonisant,
On se cache sous la couverture, et on pleure,
On crie et on se meurt...
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yaël
10 Fév 2002, 5:50
Rendons à César ce qui appartient à César... Ce petit texte est très joli Janice, mais c'est également un extrait du film "Deads Poets Society"
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winnizkid
10 Fév 2002, 7:01
Pigeon
Oiseau a la grise robe,
dans l'enfer des villes,
à mon regard, tu te dérobes,
tu es vraiment le plus agile !

Ben.
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deepfan
10 Fév 2002, 12:37
ça c'est du pur belge winni... éhéhé
c'est arrivé près de chez vous...
:-)
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Joannic Laborde


13 Fév 2002, 23:44
Ce soir une tonne de nouveaux poêmes ! Allez voir les textes de Mathieu Fortier, Jérôme Frère et Julien Smeyers dans la section Poésie.
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Fredi
14 Fév 2002, 12:42
Moi j'attends avec grande impatience la suite du compte rendu le l'humanité en danger de Jim Bodier; que fait l'artiste? Son génial cerveau serait-il en panne d'inspiration pour trouver une suite aussi bonne que ces derniers vers poignants? Tout mais pas ça!
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Jim Bodier
14 Fév 2002, 14:36
Et non, je ne suis pas en panne d'inspiration !!! C'est juste que je me suis payé quelques vacances loin de ce forum (qui devient de plus en plus lourd sur certains sujets...) et près des étoiles !!! Ce pour quoi la suite traîne, c'est tout simplement que c'est la première fois que j'écris un texte en deux fois et je n'ai pas envie de sortir une suite bâclée et sans idées !!! Voilà Fredi mais, je vais quand même m'activer... Amitiés, Jim
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Fredi
14 Fév 2002, 16:28
Bon, tant que ça arrive, tu me rassures. Je m'inquiétais de l'avenir du Diktator Franco le Porc...
Quand est-ce que tu penses pouvoir mettre la suite en ligne?
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Joannic Laborde


2 Mar 2002, 13:19
Aujourd'hui un nouveau texte de wildmaniak est disponible dans la section Poésie !
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mionlion
8 Avr 2002, 13:17
Cette nuit je part en voyage,
Profiter du temps,
Qui ne fait pas partie de mon age
9a y est c bon il est temps,
D'avoir le droit d'étre sage
Allons y maintenant
Changeons le paysage
Fixons les instants
S'installer comme les nuages
Sans penser que c'est lent
Donne moi tout tes bagages
Allons nous en
Vers la liberté de la nuit la ou rien est puni
Le temps d'une nuit...


Les créatures que nous étions avant,
Ce font sentir parfois dans nos mouvement,
D'éternelle comparaison...
Qui nous suivront...
J 'usqua ce que notre corp soit en prison,
Sous l'image qui se cache dérriére ton nom,
Mémoire courte
Te souviens tu de ta vie d'autre fois?
Eternellement nous continurons a vivre dans l'ignorance,
Avons nous tord ou raison?

Je me nourris de mots,
Qui ne sont pas a moi,
Avec l'espoir
De voir un soir,
Tout plein d'espoir,
Pour le lendemain,
Une vie sainte,
Sans guerre sainte
Sans vilain humain
Pour nous rapeller que nous sommes a notre tour humain,
Je réve du jour ou tout s'arréte,
Comme une cloque
Qui se bloque et n'éclate pas,
Le soir me couché dans un lit plein d'espoir,
Sans histoire a croire,
Un soir ou l'on pourrait ne plus pensé au lendemain,
Se disant que tout est tout,
Pour toujours,
Pour tout le monde,
Un new monde
Avec plusieur ondes
Qui nous gronde
Avec conscience pour nous rappeler notre bonne science
Scientifique offre moi un pique nique,
Pour ne plus sentir les pique qui me pique?
Un pique nique sans fin,
Eclate moi!
Avoir ta recette, de joie, de bonheur, de bonne humeur,
De tous ce qu'il faut pour l'ame et le coeur
d'un étre construit a base de mépris, de dépis , de tiépi.
Oh maman fait moi comprendre,
Tous ce qu'il y a a comprendre
dans tout mon méandre, je me perd
Maman il me semble
Que je vais bientot partir en cendre,
Maman je ne fait que descendre,
Raméne moi a la bonne conscience,
Aux bonne maniéres que t'avais apris ta mére, ta grand mére,
Et ton arriére, arriére, arriére,
Retour en arriére
Dans chacune de mes priéres,
Les mots sont toujours les mémes,
Aimer, aider, help, elle
Je crois que ma derniére priére nemarchera plus,
Tout ça n'éxiste pas,
On nous fait croire,
Et on y croit,
On doit y croire
Car y'a plus d'espoir sans y croire
Espoir et le mot qui revien sans scesse
Comme un chanteur a succés
Comme l'eau fraiche...

On refait le monde
On est 2 ou 3
Sans tout le monde
Mias, ça iras
La liste est longue
La vies nous guideras
On transperse les jours
On arrive a l'opposée
Et on y vas encore et toujours
On va aimer
Pour des paumés,
On s'y retrouve
Le coeur serré mais,
Toujours prés
Le temps nous parait splendide,
Méme sous la pluie
On arrive en pleine nuit dit?
Quest ce qu'on fait?
Faudrais y croire, et penser,
Tout le temps a ces moments entrainant,
Nous on veut rester sur la 1er page d'un livre sans image,
La ou on commençer a ne plus étre sage,
A étre sauvage, un brin de courage et de rage
Mais surtout celle qui nous unie,la folie,
Du rire a fond ensemble,
Aux larmes pleines de desespoire seul,
Quand je me casserais la gueule tu viendra?
Je veut seulement étre seule,
Pour ne pas regretter ses moment passer a s'aimer, ou pleurer,
Et celui que j'aurais pu passer...
Citer
stéphane
9 Avr 2002, 10:02
J'ai tendu ma peau à la cime des arbres,
pour sentir le vent remplir mes poumons,
de cet air libre qui joue entre feuilles et branches,

Mais ni feuilles ni branches,
que le squelette d'un corps oublié,
qui de la terre avait pris l'essence,
de l'air avait pris l'habit,

J'entendais ma voix s'écouler dans les choses,
de cette parole incencée qui me parlait au coeur,
et à travers laquelle je me reconnaissais
moi qui n'étais qu'air, souffle et vérité,

Je n'avais que le ciel dans ma tête,
que la terre à mes pieds,
et dans ma course,
assoiffé,
auprès d'une rivière,
je me suis posé,
moi qui me voyais au reflet de toute chose,
pour la première fois,je me vis,

Moi qui étais ce monde tout entier
je vis ces yeux brillants,
apeurés de se sentir détachés

je voulu fuir,
mais mes jambes et mes bras
avaient prient le poids de la pierre,
et mon souffle d'affirmation et de vérité se noua
à ma gorge,

Alors, je vis la forêt toute entière habitée par des yeux,
des yeux à l'image de ma peur,
qui me condamnaient à vivre seul,
loin de toute vérité,
et à ne plus jamais connaitre l'innocence de vivre.
Citer
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