F
O
R
U
M
Voici les messages dans le sujet sélectionné.

Forum>The Doors>Ce qu'ils pensent de Jim et sa bande
Nouveau message

UtilisateurMessage
TheLordsAndTheNewCreatures


29 Mai 2013, 12:01
oui merci je les ai trouvé sur you tube, y en a pas mal, je vais prendre le temps d'écouter, j'aime bien les doors.

Pour ma part parmi les poètes français que je préfère : roger gilbert-lecomte, rimbaud, Artaud aussi...

poètes de langue anglaise : pound, Lawrence, Yeats, hardy, eliot...

j'ai commencé à lire Morrison : agréablement surpris, en fait on m'en avait dit pas mal de mal, comme quoi c'était nul... loin de là. j'ai commencé par The Lords.
a+
Citer
Sister Mid'nite


1 Jui 2013, 2:46
Jerry Scheff dans un entretien:

Je ne pense pas que les doors m'ont appelé parce que je travaillais avec Elvis, parce que j'étais son bassiste. Ray Manzarek ne savait pas que je travaillais avec Elvis ! Je ne sais pas si Jim Morrison était au courant, parce que durant l'enregistrement de L.A woman nous n'en avons jamais parlé. Je ne crois pas que Elvis et Jim se soient rencontrés suite à mon travail avec les doors en studio.

Comment Jim Morrison était en tant que personne et comme partenaire ?

J'étais seulement avec les doors pendant six semaines. Morrison et le reste du groupe m'ont mis très à l'aise pour travailler. Des années après, les 3 doors restants ont dit que j'étais "une arme à feu" embauchée pour construire un feu sous Jim. En 70, j'avais entendu dire que Jim n'était plus motivé pour être une rock star en cuir. Après que l'album soit sorti on m'a demandé de rejoindre les doors. Je suis allé aux réunions avec eux chez Elektra. Puis Jim est parti à Paris et est mort. Cela a mis fin à ce projet. A l'époque, j'aurais quitté Elvis pour les rejoindre.
Ce message a été modifé par Sister Mid'nite (1 Jui 2013, 3:16)Citer
john silence


1 Jui 2013, 3:17
Citation de Sister Mid'nite :
Jerry Scheff dans un entretien:

Je ne crois pas que Elvis et Jim se soient rencontrés suite à mon travail avec les doors en studio.


Et si un jour la technologie ...Un jam blues historique ;-)

Une rencontre qui date ... d'Avril 1957
Ce message a été modifé par john silence (1 Jui 2013, 3:19)Citer
Sister Mid'nite


1 Jui 2013, 3:33
Citation de john silence :
Citation de Sister Mid'nite :
Jerry Scheff dans un entretien:

Je ne crois pas que Elvis et Jim se soient rencontrés suite à mon travail avec les doors en studio.


Et si un jour la technologie ...Un jam blues historique ;-)

Une rencontre qui date ... d'Avril 1957



On connait l'admiration que Morrison portait à Presley. Elvis a dit au sujet de Morrison que ce qu'il faisait n'était pas du rock.

Si Jim admirait la voix de crooner du king, il semble que ce dernier se soit inspiré de Morrison pour adopter la tenue cuir en 1968.
Ce message a été modifé par Sister Mid'nite (1 Jui 2013, 3:33)Citer
john silence


1 Jui 2013, 3:56
Elvis déclara que "Morrison avait des capacités spéciales" mais il détestait le "message" que Les Doors véhiculait .
Citer
Grégoire


1 Jui 2013, 4:00
Parce qu'il l'avait compris ?
Citer
john silence


1 Jui 2013, 4:20
Trop bien peut-être ...c'est pour ça qu'il a fini obèse .



"Fat is beautiful" !!!
Citer
Sister Mid'nite


1 Jui 2013, 5:09
Citation de john silence :

"Fat is beautiful" !!!



Même bouffi Jim n'a pas le visage d'un bouffon.
Citer
Sister Mid'nite


1 Jui 2013, 5:56
Citation de john silence :
Elvis déclara que "Morrison avait des capacités spéciales" mais il détestait le "message" que Les Doors véhiculait .


Dans une biographie consacrée à Elvis il est écrit que Presley a choqué un proche quand il a reconnu que Morrison était un grand, mais qu'il fallait oublié toutes les conneries politiques.

Les fans de Presley sont partagés entre ceux qui apprécient les doors et ceux qui considèrent qu'on ne peut pas aimer les doors parce qu'ils sont d'un autre univers ou la drogue joue un rôle important.
Citer
Grégoire


1 Jui 2013, 9:07
Et comme Presley était ultra-clean... ;)
Citer
Sister Mid'nite


1 Jui 2013, 10:05
Citation de Grégoire :
Et comme Presley était ultra-clean... ;)



rhoooooooo que des calories avec des triples cheeseburgers.
Ce message a été modifé par Sister Mid'nite (1 Jui 2013, 10:05)Citer
Grégoire


1 Jui 2013, 10:13
J'ai eu peur pour l'Amérique ! ;) Un tel symbole qui aurait abusé de substances propres (ouh le jeu de mots) à défriser la puritaine du Texas (I'll tell you 'bout BiG Beat !).
Citer
Sister Mid'nite


1 Jui 2013, 10:20
Citation de Grégoire :
J'ai eu peur pour l'Amérique ! ;) Un tel symbole qui aurait abusé de substances propres (ouh le jeu de mots) à défriser la puritaine du Texas (I'll tell you 'bout BiG Beat !).



Mais tu ne sais pas ce que c'est dur d'être célèbre beau et riche.

Certain se laisse pousser la barbe et d'autre bouffe
Ce message a été modifé par Sister Mid'nite (1 Jui 2013, 10:43)Citer
Nico


1 Jui 2013, 11:53
Pauvre et inconnu aussi !!! J'en connais plein dans l'Oise !
Citer
Miami 69


3 Jui 2013, 0:55
Citation de Sister Mid'nite :
Citation de Grégoire :
Et comme Presley était ultra-clean... ;)



rhoooooooo que des calories avec des triples cheeseburgers.


Ah donc c'est ce qui explique que son jeu de scène ressemble à une séance de fitness.
Citer
Sister Mid'nite


20 Oct 2013, 7:50
Jim était bien plus joyeux que ne se l'imagine la plupart des gens. Il avait un formidable sens de l'humour. Il pouvait rire d'un rien et dès qu'il se passait un truc drôle, il aimait en rajouter pour faire rire les gens qui étaient avec lui. C'était une personnalité exhubérante.

Babe Hill
Citer
Sister Mid'nite


13 Fév 2014, 6:30
Marylin Manson à propos de Jim:


Jim Morrison le disait si bien : "Tout les mômes sont fous", et il le disait comme moi je le ressens.

On est tous des mômes révoltés par la banalité de ce que les gens pensent être sain. Quand Jim gueulait de sa voix profonde "Le Rock'n Roll est mort" ou "Hitler est vivant, j'ai couché avec elle l'autre nuit", il comprenait ce qui nous bloque encore aujourd'hui. On ne peut pas changer le monde et si on essaye, on finit par le détruire. On aime ce que l'on aime à en crever. On laisse les lumières allumés, on pousse tout à dix et on encule tout ce qui nous fait flipper.

Tout ce qui m'intéresse aujourd'hui vient de ma lecture de "No one gets out here alive" quand j'étais au lycée. Ça m'avait donné envie d'être écrivain et j'ai commencé par quelques poèmes et autres nouvelles. On ne sait pas exactement ce qui se passait dans la tête de Morisson mais j'aimerais bien essayer de le décortiquer. Le mystère entourant sa vie excitait mon imaginaire. J'ai écouté "Moonlight Drive" et surtout "Horse Latitudes", effrayant et sexuellement mystifiant, comme Happy Days de Ted Bundy. J'ai lu ce poème devant ma classe d'anglais et ça imposait autant le respect et la peur à l'époque que ça le fait aujourd'hui. Des mots comme "L'agonie des narines muettes" si minutieusement recherchés et executés m'ont toujours frappés.

Je pense que les Doors ont toujours leur place aujourd'hui parce qu'ils n'ont finalement jamais vraiment "eu leur place" à leur époque. Ils n'avaient pas de bassiste. La musique n'avait bien souvent rien à voir avec les mots de Morrison. Le keyboard rassemblait le tout. La majorité des groupes peuvent finir un show même si leur pianiste se pète un doigt, pas les Doors. Robbie Krieger jouait sa partie à la guitare d'une manière vraiment louche si tu le compares à Jimmy Page ou Keith Richards. Mais quand même, au final, tout ça se combinait en quelque chose d'unique et marquait les gens.

La voie de Morrison était un étang magnifique dans lequel on se laisser noyer. Tout ce qu'il chantait devenait aussi profond que lui l'était. Il avait ce petit quelque chose indéfinissable qui attirait tout le monde.

J'ai toujours vu les Doors comme le premier groupe Punk, plus encore que les Stooges ou les Ramones. Leur musique n'avait rien de Punk Rock, mais Morisson pouvait faire de l'ombre à n'importe qui en tout ce qui concerne la rebélion et de ne pas suivre les règles pré-établies. J'ai l'impression qu'il y a beaucoup de groupes aujourd'hui qui veulent sonner Doors à la sauce Grunge /Néogrunge - va savoir ce que ça veut dire - mais qui ne sont au final que idées d'idées, inintéressantes copies de copies... Si tu veux être Morrison alors tu ne pourras jamais ne serait-ce que t'en rapprocher. La vie c'est de savoir trouver où est sa propre place en ce bas-monde.
Ce message a été modifé par Sister Mid'nite (13 Fév 2014, 10:12)Citer
john silence


13 Fév 2014, 8:21
Citation de Sister Mid'nite :


La voie de Morrison était un étang magnifique dans lequel on se laisser noyer. Tout ce qu'il chantait devenait aussi profond que lui l'était.


Madame Irma ce Manson ... Et finir dans une baignoire parisienne... Un poétique lapsus ;-)
Citer
WTMO


13 Fév 2014, 15:40
Très bon ce que dit M.M !
Citer
Gérard Depardoors


14 Fév 2014, 7:42
Comment ça va la santé WTMO?
Citer
Sister Mid'nite


25 Fév 2014, 14:29
" Jim cherchait à vous provoquer jusqu'à ce que vos mécanismes naturels de défense entrent en jeu. Il essayait sans arrêt de faire tomber les prétentions et les masques que nous nous construisons. Il vous forçait à utiliser vos instincts de survie, parce qu'il voulait vous rendre plus vrai. Quand il arrivait à vous faire hurler de colère, il se mettait à rire d'un rire hystérique parce qu'il avait atteint son but !"

Bill Siddons, manager des Doors
Citer
Sister Mid'nite


27 Fév 2014, 14:40
Une lettre parue dans le courrier des lecteurs de Rock'n'folk début 1972 écrite par un admirateur qui avait de la suite dans les idées et intitulée

"Poète de la cécité"

Geoffrey Cannon*, dont on regrette la rareté des écrits, a fait un article lucide et intelligent sur l’art de Morrison. Il y a pourtant quelques remarques à faire. L’œuvre si complexe de Morrison tourne fondamentalement autour de sa famille. Il proclamait un jour dans une interview ce tragique reniement :
« Mes parents sont morts ».

Morrison parle de lui quand il chante : « Tu n’es pas le fils de ta mère, tu n’es pas le fils de ton père. Tu es notre enfant hurlant comme le fauve. (Wild Child) ».
C’est encore lui cet enfant illégitime (Maggie M’Gill). Quand il lance imperturbable, “ Father, I want to kill you”, Morrison n’est pas héroïque, il refuse lucidement et fatalement le honteux compromis de la famille traditionnelle ( son père était Officier de carrière dans la Marine américaine). Quand il s’en prend à la mère, moment souverain et vertigineux, Morrison redevient le vandale du Rock and Roll, le bourreau désarmé devant l’Impossible. Il est bien dans ce dramatique instant le poète fragile, nu au soleil. C’est la terrible identification à l’enfant face à la tendresse et à la joie de la mère, de cet enfant qu’on fait sauter sur les genoux (Land Oh ).

Prisonnier de la Ville, prisonnier de la Nuit, prisonnier du Public, il aspirait confusément à pénétrer dans un Paradis. Il cherchait à vivre son univers, sa propre pensée. La démarche n’était pas une conquête, même pas un dépassement, c’était un retour. Morrison n’allait pas au-delà de la vie mais en-deçà. Je ne suis pas d’accord lorsque Geoffrey Cannon prétend que Morrison s’est rendu un mauvais service en se définissant comme un « politicien érotique ».

Se plaçant au-delà du sens vulgaire donné au mot politicien, Morrison a découvert que ses visions apocalyptiques avait un fondement véritablement objectif. Ne s’intéressait-il pas à la politique les derniers jours de sa vie ? C’était peut-être une révolte spontanée et confuse mais elle était authentique parce qu’elle entrevoyait la nécessité de détruire le monde subordonné au travail, travail qui dans la société américaine mutile la personnalité. « Erotique » parce que mouvement de transgression des interdits dans une civilisation honteuse et chancelante, mouvement vécu dans ses incessants sacrifices sur scène.

Il y a toujours eu cette dialectique essentielle dans le personnage de Morrison. Dans «Hyacinth House», le leader des Doors a cette phrase-clé : « I need a friend who doesn’t need me ». Désir-refus de communiquer. Morrison est l’homme qui, dans le fond de sa solitude, sent profondément l’absence de l’autre. Pour retrouver la vue, Morrison, poète de la cécité, cherchait la Femme-éclair. Appel toujours émouvant à Celle qui sauve ( “Light My fire”). Instants amers dans «Unhappy Girl» : « Girl, you are locked in a prison… »

Cette vérité de l’être, cette vérité de miracle, Morrison la cherchait ardemment. Il fut toujours en quête de cette « Princesse au Grand Chemin », à la recherche de cette «L.A.Woman so alone»… Morrison pose de par sa mort « le problème universel de l’excès, de l’énergie gasopillée dans l’Exhubérance, le problème de la Dépense improductive » ( Georges Bataille in « La Part Maudite »).

De ce travail d’abandon, d’écoulement et d’orage, Morrison n’en est pas revenu. Sa vie n’aura été qu’une « longue poursuite-attente du Soleil», ce Soleil qui est la Vie et la Mort, la Destruction et la Délivrance. »

*Geoffrey Cannon a interviewé Morrison à Londres lors de la tournée européenne des doors.
Citer
Nico


28 Fév 2014, 0:17
Merci Sister pour ce billet !!!!
Citer
Grégoire


28 Fév 2014, 3:57
Merci !
Citer
Sister Mid'nite


4 Jui 2014, 9:12
"Nous n'avons pas commencé avec de grandes idées. Au début, nous avons pensé que nous allions être un nouveau groupe pop, mais quelque chose est arrivé quand nous avons enregistré "The end". Nous avons pris conscience que nous faisions plus que juste une chanson pour le hit parade. Nous étions engagés sérieusement dans la composition et nous jouions d'une façon dramatique. Ecouter "The end" est comme aller voir un film dont on connait l'intrigue. C'est un morceau intemporel. C'est au moment de l'enregistrement que nous nous sommes rendus compte que nous jouions de la musique qui durerait pendant des années, pas des semaines."

Jim Morrison
Citer
Page 1 2 3 4 5 6 7

Vous n'êtes pas connecté.
Perdu votre mot passe ?
Nouveau message | Nouvel utilisateur | Recherche