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Forum>The Doors>Ce qu'ils pensent de Jim et sa bande
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Sister Mid'nite


28 Nov 2012, 13:02
Lou REED à propos de Morrison:

"Je n'ai aucun respect pour lui. Je n'ai eu aucune émotion quand j'ai appris sa mort. Je me souviens que le téléphone a sonné et un pote m'a dit: Morrison est mort à Paris dans sa baignoire ! Immédiatement j'ai répondu: Comme c'est fabuleux, dans sa baignoire à Paris ... fantastique ! Le manque de compassion ne me gêne pas. C'était un idiot de Los Angeles. Il était tellement con."
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marcdoors


28 Nov 2012, 13:20
Citation de Sister Mid'nite :
Lou REED à propos de Morrison:

"Je n'ai aucun respect pour lui. Je n'ai eu aucune émotion quand j'ai appris sa mort. Je me souviens que le téléphone a sonné et un pote m'a dit: Morrison est mort à Paris dans sa baignoire ! Immédiatement j'ai répondu: Comme c'est fabuleux, dans sa baignoire à Paris ... fantastique ! Le manque de compassion ne me gêne pas. C'était un idiot de Los Angeles. Il était tellement con."


Et bien ça déchire !
Pas sur pourtant que Lou Reed ait le même QI que Jim.....
Après, c'est sur que c'est assez minable de clamser défoncé de dope (dans sa baignoire ou au RnR Circus, peu importe)...
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mojo


28 Nov 2012, 22:40
Lou Reed est un mégalo imbu de sa personne, de plus est de la côte EST, donc forcément, les branleurs de la côtes ouest sont tous des cons.

J'ai vu Lou Reed en concert, il avait demandé au public de ne pas lui demander de chanson. Au bout de la seconde chanson du concert, un gars lui crie un titre de chanson.
Il s'est levé est s'est barré. le concert aura duré 6min.

Je vous laisse imaginer l'estime que j'ai pour ce gars.
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Nico


29 Nov 2012, 2:57
J'ai aussi vu Lou Reed en concert, je me suis fait royalement chié, il n'était pas aimable et relativement mauvais (heureusement ses musicos étaient excellents !).

Aucun rapport, mais hier j'ai vu Jim Jones Revue à la Maroquinerie et c'était mortel !!!!
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mojo


29 Nov 2012, 3:39
Tu me rassures. Et tu n'est pas le premier a me le dire!!!
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Antoine


29 Nov 2012, 6:23
Lou Reed qui n'a jamais été quelqu'un de très sympa est entré dans la carapace d'un personnage très aigri depuis la promotion de son album Transformer. Il était à l'époque vêtu tout de cuir et planait sous l'aura (et la prod) de Bowie.

Voulant jouer avec l'air du temps, il a alors déclaré publiquement être bisexuel et amoureux de Bowie. Tout le monde s'est bien foutu de sa gueule, la presse en premier, et Bowie a à peine réagi, s'étant déjà barré en Europe avec Iggy Pop, autre personnage méprisé de Reed.

Depuis, Lou Reed est encore plus con.


Dans les autres témoignages, là, de mémoire, j'ai celui de Frank Zappa qui habitait la même route que la Love Street et croisait Morrison dans les bars.
Il l'appelait "l'étudiant abîmé", autrement dit un garçon fascinant d'érudition mais entretenant un petit problème chronique avec les drogues et l'alcool.
S'il arrivait fréquemment à Hendrix, Dylan, Neil Young ou au Jefferson Airplane de finir des soirées chez Zappa, à ma connaissance parmi les Doors seul Densmore s'était brièvement rapproché de ce petit monde.

Et au passage, Lou Reed et Zappa étaient les pires ennemis du monde.
L'incident originel remonte à un festival de 1967, sais plus où, où Zappa a voulu féliciter le Velvet pour leur original premier album. Reed l'a renvoyé chier et a ensuite donné un concert pourri, déjà très agréable avec son public.
Plus tard dans la soirée, un des musiciens des Mothers, le groupe de Zappa, se grima en Lou Reed et l'imita sur scène.
A la suite, Lou Reed a fréquemment souhaité publiquement la mort de Zappa.
C'est toutefois lui qui l'a introduit à titre posthume au Rock'n Roll Fame, où il a déclaré dans son discours glacial être triste d'avoir perdu le seul ennemi à sa hauteur.

Une belle salope ce Lewis.
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J°h@n


29 Nov 2012, 10:12
Et vous pensez pas que ce qui chagrine un peu LouLou , c'est "l'histoire" entre le vieux Jimbo et la seksy Nico ?
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Antoine


29 Nov 2012, 10:17
ah oui il y a ça aussi
Lou Reed, le plus gros cocu et plaqué de l'histoire du rock
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marcelpilman


29 Nov 2012, 10:55
Et n'oublions pas que le 1er à avoir dit que Jim serait une superstar c'est Andy, encore un mec de son entourage à Loulou.
Ce message a été modifé par marcelpilman (29 Nov 2012, 12:46)Citer
Sister Mid'nite


29 Nov 2012, 12:11
ZAPPA méprisait la légende du roi Lézard.

Pourtant en 66 les deux se sont croisés plusieurs fois au Whiskey a gogo où Zappa a trouvé The doors intéressants. Mais plus tard Zappa a parodié en concert Morrison et notamment The end. Il a écrit We're turning again en se moquant de ceux qui vivent vite et meurent encore plus vite.

Effectivement les deux rock star étaient voisins pendant quelques années à Laurel Canyon mais d'après les témoignages ils ne se fréquentaient absolument pas.
Ce message a été modifé par Sister Mid'nite (29 Nov 2012, 12:48)Citer
john silence


29 Nov 2012, 13:57
Concernant Zappa ça vient de plus loin ...

Tu vas voir ta gueule à la récré ...
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Sister Mid'nite


29 Nov 2012, 14:03
Citation de john silence :
Concernant Zappa ça vient de plus loin ...

Tu vas voir ta gueule à la récré ...



ahahah ... que feriez-vous sans nous ?
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marcelpilman


29 Nov 2012, 15:14
Oh ma couille est malin , on fait le bêbêtte mais on a de bon résultat en baccalauréat en thème des Doors :)

Jim était plutôt dans les amitiés du genre le coiffeur qui coiffe un homme du clan Charles Manson, Bill Sidons que lui ai une relation avec Patty celle qui est l'une des meurtrières de la familly. Je commence à dire des connerie mais Jim préférait être avec des personnes qui pour aujourd'hui son le symbole du cinéma de 1968 à aujourd'hui.
Ce message a été modifé par marcelpilman (29 Nov 2012, 15:12)Citer
Antoine


29 Nov 2012, 18:17
Oui Zappa (je suis de nature monomaniaque, prévenez quand je deviens chiant) méprisait toute dramatisation et grandiloquence dans la culture rock et les grandes poses Morrisoniennes le faisaient marrer autant que les épiphanies de Dylan ("Flakes"), la sex culture des guitar hero ("Punky's Whip"), la figure pharaonique de Bowie ("Be In My Video") et même toutes les prétentions transcendantales de la culture psychédélique (tout l'album "We're Only In It For The Money" dans lequel même Hendrix s'auto-parodie, et Clapton aussi, sur une chute qui paraitra sur "Lumpy Gravy" où il affirme voir Dieu dans son reflet sur la surface réfléchissante d'un piano à queue).

Zappa ne s'intéressait à la musique et qu'à la musique. Il se définissait comme compositeur avant tout, à cheval entre l'exigeante musique contemporaine (Varèse, Stravinsky, Cage), son adolescence bercée par le Doo Woop et la musique qui l'entourait (rock, funk, classique, rap dès 81 et électro dès 93).
Tout l'emballage autour le faisait marrer et il n'a cessé de le tourner en dérision tout au long de sa carrière.

En cela la figure tragique de Morrison pouvait effectivement le faire rire. Je pense qu'ils se seraient d'ailleurs d'avantage entendu à partir de 70, quand Morrison lâcha le cirque du roi Lézard pour revenir à l'humble et efficace blues.
Mais les Doors - ne l'a-t-on déjà mille fois écrit ici - n'étaient pas un groupe de rock ordinaire et la fusion des différents styles apportés par chaque membre ne pouvaient qu'intéresser un compositeur qui fit de la fusion sa base de travail.
En cela il me parait tout à fait cohérent que le contact se soit surtout fait par Densmore qui - lançons là un nouveau débat dont j'anticipe déjà les reliefs - a toujours été le musicien le plus intéressant du groupe.
Ce message a été modifé par Antoine (29 Nov 2012, 18:12)Citer
marcelpilman


30 Nov 2012, 2:36
C'est lui qui donné le ton avec ces battements de batteries et tout ce reposé sur lui, il ne fallait pas qu'il rate un seul coup sinon les impros n'aurait plus d'histoire et les 2 autres musiciens n'aurait jamais repris le morceau.
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john silence


30 Nov 2012, 5:20
Pour schématiser en poèsie de classe élèmentaire :

Densmore fût le coeur , Robby et Ray les poumons pour ce souffle asthmatique bien particulier , syncopé et Morrison le sang .

L'encéphalogramme post-71 envoyait encore quelques signaux ,mais l'afflux sanguin n'était plus ...
Ce message a été modifé par john silence (30 Nov 2012, 5:13)Citer
marcelpilman


30 Nov 2012, 5:45
Est-ce que quelqu'un a-t'il déjà entendu #The Over Voice The Doors au Central Park en 72?
#Groupe sans Jim
Ce message a été modifé par marcelpilman (30 Nov 2012, 5:45)Citer
Sister Mid'nite


4 Déc 2012, 5:52
Oliver STONE:

"Je pourrai dire que j'ai longtemps considéré Morrison comme mon frère aîné. Sa vision du monde m'a beaucoup influencé et lorsqu'en 1969 j'ai écrit mon premier scénario, je pensai à lui pour jouer le personnage principal. Quand je regarde son parcours, je le vois comme un jeune dieu."
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Sister Mid'nite


4 Déc 2012, 6:21
Citation de Antoine :
Oui Zappa méprisait toute dramatisation et grandiloquence dans la culture rock et les grandes poses Morrisoniennes le faisaient marrer.

Zappa ne s'intéressait à la musique et qu'à la musique. Il se définissait comme compositeur avant tout, à cheval entre l'exigeante musique contemporaine (Varèse, Stravinsky, Cage), son adolescence bercée par le Doo Woop et la musique qui l'entourait (rock, funk, classique, rap dès 81 et électro dès 93).

Tout l'emballage autour le faisait marrer et il n'a cessé de le tourner en dérision tout au long de sa carrière.

En cela la figure tragique de Morrison pouvait effectivement le faire rire. Je pense qu'ils se seraient d'ailleurs d'avantage entendu à partir de 70, quand Morrison lâcha le cirque du roi Lézard pour revenir à l'humble et efficace blues.

Mais les Doors - ne l'a-t-on déjà mille fois écrit ici - n'étaient pas un groupe de rock ordinaire et la fusion des différents styles apportés par chaque membre ne pouvaient qu'intéresser un compositeur qui fit de la fusion sa base de travail.



Je me souviens des clans qui s'affrontaient dans des discussions sans fin à propos des artistes rock qui nous faisaient le plus vibrer. Ceux qui se réclamaient de Zappa étaient souvent des cyniques, élitistes qui revendiquaient une lucidité totale. La dérision était leur mode de pensée à tel point que ça en devenait sérieux et ils appréciaient rarement d'autres artistes.

Ce qui me gênait le plus avec les "disciples" de Frankie c'est qu'ils ne dégageaient pratiquement aucune émotion. C'est l'image que j'ai de Zappa, que je connais assez peu, un mec cérébral qui malgré tout a aussi développé tout une démarche philosophico-artistique et qui dégage peu d'émotions et de sensibilité.

A l'inverse, les doors ont su allié intellect et émotionnel: des sources musicales multiples refondues en un nouveau style original, des paroles qui ouvrent des horizons et sont souvent des cris existentiels et une émotion liée à la voix, aux mélodies et à la présence troublante parfois dérangeante de Morrison sur scène. Bref un art presque universel.
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Antoine


4 Déc 2012, 6:48
Rah, quelque part tu as bien de la chance, car je n'ai jamais proprement connu de clan Zappa. Seuls quelques amis isolés aujourd'hui. Moi j'ai vécu la guerre Blur/Oasis et, rétrospectivement, ben bof, pas de quoi en faire des récits à mes enfants.

Zappa a assemblé une oeuvre moins universelle que les Doors, ça je le reconnais volontiers. Tout autant qu'il m'est difficile d'écouter autre chose lorsque je retombe en période Zappaïste, parce que tout ce que j'aime y est déjà et qu'à côté tout me semble amateurisme enjolivé de beaucoup de dramatisation. Mais fort heureusement ce n'est que par période.

Points communs avec Morrison, les deux n'ont cessé vouloir se débarrasser de leur étiquette de rock star. Morrison voulait être reconnu comme homme de lettre, Zappa comme compositeur de musique contemporaine.
Peu avant de mourir, Morrison a pleuré d'émotion en voyant son premier recueil de poèmes publié. Zappa en voyant ses compositions dirigées à Paris par Pierre Boulez et, plus tard, en se voyant confier la direction de l'orchestre national de Tchécoslovaquie par Vaclav Havel.

"Le rock est la musique la plus réactionnaire du monde, il suffit que vous ajoutiez un quatrième accord pour que vous soyez considéré comme un pionnier"

Zappa a beaucoup écrit sur la baisse progressive de l'exigence en musiques populaires, des années 50 à 90 (moins les musiciens savent jouer, plus ils doivent se créer des personnages, avec l'aide/direction des maisons de disques), méprisait gentiment le rock et en a parodié les plus grands mythes (The End, Starway to Heaven (dans une superbe version reggae), Purple Haze); il me parait tout à fait cohérent que les fans de rock en sortent plutôt insensibles à son oeuvre.
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Sister Mid'nite


4 Déc 2012, 7:23
Citation de Antoine :
Rah, quelque part tu as bien de la chance, car je n'ai jamais proprement connu de clan Zappa. Seuls quelques amis isolés aujourd'hui. Moi j'ai vécu la guerre Blur/Oasis


Je suis pas de la génération Zappa. Je parle du milieu des années 90. Ce qui m'intéressait le plus à cette époque c'était l'émergence de ce qu'on a appelé l'electro. Les débats étaient passionnés pour savoir si les mecs qui faisaient des disques qu'à partir de mix, comme DJ Shadow, étaient des musiciens.

Mais c'était le dancefloor qui avait le dernier mot.
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john silence


4 Déc 2012, 7:33
Gala , Haddaway, Technotronik , Indra ,ça ! C'était des musiciens ... Enfin je crois ;-)
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john silence


4 Déc 2012, 7:44
Ne me dites pas que les mecs qui ont fait les 12 compils "synthétiseur " ne sont pas des musicos nés ,sinon je brûle mon poster d'André Rieu dédicacé !
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Geoffrey


4 Déc 2012, 8:06
T'as un poster d'André Rieu dédicâcé ? Celui ou il tient son violon en faisant un regard à la Franck Mickael ? TU ME LE VENDS COMBIEN ???
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john silence


4 Déc 2012, 8:28
Je ne le vends pour rieu au monde ...J'hume la mèche de ses cheveux qu'il m'a gentiment donné lorsqu'il m'a remis le crayon de la dédicace , c'etait un moment magique !

J'entends les valses viennoises hurlantes de décibels dans ces stades si propices à l'écoute de la musique classique.

Vive la vraie musique , vive Rondó Veneziano , vive Rieu !
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