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BackDoorMan


20 Mar 2017, 9:08
En 72, c'était pour la sortie et la promo de Full Circle? Ou Other Voices sorti un an plus tôt? Tu te souviens de ce qu'ils ont joué.
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jimborrison


20 Mar 2017, 9:34
Citation de BackDoorMan :
En 72, c'était pour la sortie et la promo de Full Circle? Ou Other Voices sorti un an plus tôt? Tu te souviens de ce qu'ils ont joué.


C'était à la salle de la Madeleine à Bruxelles pour l'European Tour 1972 (vendredi 5 mai, j'ai encore le flyer) et ils ont joué Tightrope Ride, In the Eye of thev Sun, Ships with Sails, Verdillac, I'm Horny, I'm Stones, Good Rockin', Close to You, mais aussi Love Me Two Times et Light My Fire. Dommage que j'avais pas un Nagra....

Photo Doors copyright Paul Coerten

Extrait de la presse de l'époque :

Mais les ennuis de Tzipora ne sont pas finis. Le 5 mai, les Doors, très décontractés, pratiquant un humour froid, et swinguant avec conviction, démontrent qu’ils ont toujours la pêche même sans Jim Morrison. Le guitariste Robby Krieger y allant même d’une imitation de Chuck Berry et le claviériste Ray Manzarek escaladant son piano. Musicalement et visuellement satisfaisant le concert est cependant entaché par la destruction d’une porte vitrée. Une fois de plus un petit groupe d’excités s’imaginant que le fait que les entrées sont payantes (150 francs belges -un peu moins de 4€- ,tarif très raisonnable à l’époque) est une « récupération de la musique du peuple par la société de consommation » a décidé d’entrer en force. Je suis fâché et je l’écris. Ces crétins ne réalisent même pas « qu’ils mettent ainsi en péril ce genre de réunions où les jeunes se rencontrent, peuvent échanger des idées, où la vente et distribution des journaux underground et de tracts sont bien accueillis, où les groupes font appel à l’intelligence du public et à ses sens au lieu d’essayer de l’abrutir avec des rengaines infantiles ». Evidemment suite à l’incident de la porte il n’y aura plus de concerts rock à La Madeleine avant longtemps… Et Tzipora, sympathique association de jeunes fans de rock, arrêtera les frais… Laissant la place aux organisateurs « capitalistes ». Comme le public peut être con, parfois.
Ce message a été modifé par jimborrison (20 Mar 2017, 10:09)Citer
BackDoorMan


20 Mar 2017, 9:59
Ok donc des morceaux des deux albums post-mortem avec un supplément Real Doors sur 2 morceaux. Ouais dommage que tu n'aies pas pu capter ça sur bandes. Tu en gardes quel souvenir?
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BackDoorMan


20 Mar 2017, 10:05
Super photo! Tu l'as prise ce soir-là? Donc, avec Jerry Scheff à la basse.
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jimborrison


20 Mar 2017, 10:14
Citation de BackDoorMan :
Ok donc des morceaux des deux albums post-mortem avec un supplément Real Doors sur 2 morceaux. Ouais dommage que tu n'aies pas pu capter ça sur bandes. Tu en gardes quel souvenir?


Souvenir génial : malgré l'absence de Jim, c'est un des meilleurs concerts que j'ai vus dans ma vie et j'ai eu la chance d'en voir pas mal à lo'époque, par exemple le War avec Eric Burdon au Ronnie Scott à Londres en 1970, quelques jours avant le dernier jam qu'ils avaient fait avec Jimi Hendrix!
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jimborrison


20 Mar 2017, 10:15
Citation de BackDoorMan :
Super photo! Tu l'as prise ce soir-là? Donc, avec Jerry Scheff à la basse.


Non la photo est de Paul Coerten, un photographe belge très connu dans le monde du rock.
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BackDoorMan


20 Mar 2017, 10:44
Merci pour ce témoignage Jimbo!
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BackDoorMan


20 Mar 2017, 11:04
Et Eric Burdon à son apogée, je t'envie d'avoir vu tout ça mec! t'as vu quoi d'autres à cette époque bénie?
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jimborrison


20 Mar 2017, 11:37
Citation de BackDoorMan :
Et Eric Burdon à son apogée, je t'envie d'avoir vu tout ça mec! t'as vu quoi d'autres à cette époque bénie?


Sly and the Family Stone, les Faces avec Rod Stewart, et plus tard les Ramones à leur tout début, les New York Dolls (que j'avais interviewés pour Rock & Folk à l'époque), Arthur Lee lors de son comeback Tour Forever Changes au Royal Festival Hall en 2003. J'ai aussi vu les Rolling Stones à Forest National en 1973 lorsqu'ils étaient interdits en France, David Bowie, Roxy Music, Talking Heads, Bob Marley... j'en passe et des meilleurs...
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BackDoorMan


20 Mar 2017, 12:10
Wouha! ça fait rêver tous ces noms!! T'as bossé à Rock'n'Folk? Je pose peut-être des questions naïves ou idiotes, mais en arrivant sur le site j'ai juste été accueilli par toi et Jo donc j'ai certainement besoin d'un affranchissement dans le sens scorcesien du terme.
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TALAZAC
20 Mar 2017, 12:36
Les Doors à la télé ce soir sur stupéfiant.(France 2).
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JO


20 Mar 2017, 12:38
Citation de jimborrison :
Citation de BackDoorMan :
Ok donc des morceaux des deux albums post-mortem avec un supplément Real Doors sur 2 morceaux. Ouais dommage que tu n'aies pas pu capter ça sur bandes. Tu en gardes quel souvenir?


Souvenir génial : malgré l'absence de Jim, c'est un des meilleurs concerts que j'ai vus dans ma vie et j'ai eu la chance d'en voir pas mal à lo'époque, par exemple le War avec Eric Burdon au Ronnie Scott à Londres en 1970, quelques jours avant le dernier jam qu'ils avaient fait avec Jimi Hendrix!



Merci Patrick :)
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BackDoorMan


21 Mar 2017, 2:32
L'émission porte bien son nom. Sujet expédié en quelques minutes! Effectivement, c'est stupéfiant de nous avoir servi les choses à dose homéopathique de la sorte. Néanmoins, ils ont eu le mérite de l'évoquer.
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jimborrison


22 Mar 2017, 6:46
RECORD STORE DAY 2017 > The Doors - Live at the Matrix '67

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jimborrison


26 Mar 2017, 7:51
Citation de BackDoorMan :
Ca y est, je l'ai trouvé. L'article est signé Thomas Florin, synthétique forcément, mais bien écrit. En tout cas, c'est mon opinion. Cette prose étant agrémentée de photos plutôt inhabituelles dans ce genre de mag. Attention, j'aime et respecte Rock'n'folk, mais d'ordinaire, on y voit plus Jim en solo comme sur leur couv' d'ailleurs. Et là, que des photos des Doors au grand complet, j'apprécie ce respect collectif. Qui a lu cet article? et quel en est votre point de vue?


Je viens de lire l'article (R&F n'est sorti que ce vendredi en Belgique) et effectivement pas mal foutu!


Rock & Folk - Avril 2017 (N° 596)
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Loustic


26 Mar 2017, 17:36
Merci !

Bel article bien illustré.
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jimborrison


3 Avr 2017, 0:29
Les Doors ouvrent leurs archives dans le dernier Paris Match
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Miami 69


3 Avr 2017, 6:51
Merci Patriiiiiiiiick !

Ça m'amuse de voir l'évolution de Krieger quand il parle de Morrison. Les questions sont souvent les mêmes depuis 40 ans. Mais Robby s'est totalement émancipé de la figure de leader intouchable de Morrison et par conséquent il parle beaucoup plus librement sans vouloir défendre un mythe quelconque.

Bon à part ça quand il parle de la consommation de drogue, on constate les séquelles. Il dit "les drogues nous permettaient d'atteindre une certaine profondeur, d'aller plus haut..."

Il est complètement désorienté, c'est plus haut ou c'est plus profond ???

Je dois savoir, pour l'éducation de mon môme.
Ce message a été modifé par Miami 69 (3 Avr 2017, 6:54)Citer
jimborrison


3 Avr 2017, 7:10
Citation de Miami 69 :
Merci Patriiiiiiiiick !

Mais Robby s'est totalement émancipé de la figure de leader intouchable de Morrison et par conséquent il parle beaucoup plus librement sans vouloir défendre un mythe quelconque.



Autre chose que Ray!!!
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jimborrison


3 Avr 2017, 7:49
Les Inrocks 2
FIGHT THE POWER
Les héros de la contre-culture US
Page 14 : Jim Morrison

Le leader des Doors éclaboussa la fin des
années 1960 de son charisme sauvage et de
son aura de poète. Par Sophie Rosemont

Le 8 décembre 1943, en
Floride, James Douglas
Morrison pousse le
premier de ses nombreux
cris. Son père, Steve
Morrison, est officier de la
marine, mobilisé pendant
la Seconde Guerre mondiale. Sa mère
élève les enfants : Jim, l’aîné, Anne et
Andy. Les absences répétées du père, son
autorité implacable, la rigidité de sa mère
et leurs déménagements constants
contribuent à fissurer la stabilité
psychologique du futur Roi Lézard. Seul
refuge, la lecture. Des romans de la Beat
Generation, de la philosophie et, avant
tout, de la poésie : Allen Ginsberg,
William Blake et, surtout, Arthur
Rimbaud. Il écrit lui-même de la poésie
en prose.
Après le bac, à l’institut universitaire de
St. Petersburg, en Floride, il suit des
cours de philosophie de la contestation et
se passionne pour Sartre, Rousseau
et Nietzsche, dont la pensée le suivra
toute sa vie. Puis, à l’UCLA, il suit les
cours de grands noms du 7e art, comme
Renoir ou Von Sternberg. Parmi ses
proches, Dennis Jakob, futur scénariste
d’Apocalypse Now, avec qui il envisage,
en 1963, de fonder un groupe de rock
nommé The Doors/Opened and Closed.
Ensemble, ils prennent des acides et
méditent sur la notion du monde de
William Blake et d’Aldous Huxley.
En 1965, il réalise son premier court
métrage, White Trash, dans le cadre de
l’UCLA. On y voit une jeune femme
danser devant une télévision où défilent
des images pornographiques, mêlées
à des manifestations nazies et autres
réjouissances étranges. Le professeur
n’est pas franchement convaincu par
cette démonstration nihiliste.
C’est à cette époque que Morrison
rencontre Ray Manzarek, brillant
musicien obsédé par le rock’n’roll
comme par la méditation transcendantale
du Maharishi Mahesh Yogi. Ensuite, tout
va très vite. Ils recrutent le batteur
John Densmore puis le guitariste Robbie
Krieger, signent chez Elektra. Paru en
janvier 1967, The Doors est un best-seller
transcendé par le tube Light My Fire
et le visage d’ange déchu de Morrison.
Les albums studio s’enchaînent sans
répit : Strange Days en septembre 1967,
Waiting for the Sun en juillet 1968, The Soft
Parade en juillet 1969, Morrison Hotel en
février 1970 et L.A. Woman en avril 1971.
Le bateau ivre
Pacifiste engagé et rageur, Morrison
galvanise les foules. Sa voix caverneuse,
son attitude provocante et ses danses
de Sioux en font une bête de scène hors
norme. Le tout en haranguant la police,
ce qui lui cause nombre d’ennuis, dont
le fameux procès de Miami où on l’accuse
(à tort) d’avoir exhibé son sexe en plein
concert. Il soulève l’hystérie partout
où il va mais n’arrive pas à exister en tant
que poète : la publication de ses recueils
de poèmes The Lords – Notes of Vision et
The New Creatures en 1969 a été
largement éclipsée par le battage
médiatique autour des Doors. Tant bien
que mal, il essaie aussi de poursuivre ses
ambitions cinématographiques.
Rajoutée au surmenage créé par les
tournées incessantes et la mésentente
grandissante au sein des Doors, sa
frustration se transforme en dépression.
Dès l’année 1968, il parle de quitter le
groupe. Lui qui a toujours eu un penchant
pour l’alcool en ingurgite au point de se
retrouver dans des états proches du
coma après avoir pissé, vomi, hurlé
partout, joué à l’équilibriste sur le bord
d’une fenêtre du Chateau Marmont,
traversé à pied une avenue de L.A. au feu
vert, jeté un cadeau d’Andy Warhol par la
fenêtre de la voiture sous le regard ahuri
de ce dernier, dragué lourdement
Janis Joplin, etc. Il est aussi dévoré par
des liaisons orageuses, notamment avec
Pamela Courson, la femme de sa vie,
jolie rousse accro à l’héroïne que lui
fournit le dealer officiel des stars, Jean
de Breteuil.
En 1971, la fatigue se fait sérieusement
sentir. Morrison grossit démesurément,
laissant sa barbe dévorer son visage,
souffre de crises d’asthme et de maladies
vénériennes. En mars, il décide de
fuir l’attente insupportable du procès de
Miami (il risque sept ans de prison) et
prend l’avion pour Paris où il s’installe
avec Pamela. Les derniers jours de juin,
Morrison s’essouffle trop vite et s’exprime
de moins en moins bien. La nuit du 2 au
3 juillet, il va faire la fête au Rock’n’Roll
Circus où, ivre mort, il s’octroie la drogue
originellement destinée à Pamela. Le
coeur lâche. On le retrouve effondré dans
les toilettes.
Aujourd’hui encore, on reste épaté par la
modernité de sa posture (le chamanisme,
le cuir noir, la rébellion punk alliée au
chant de crooner) et par ses déclarations
prémonitoires (d’après lui, l’avenir de la
musique se résumait en un homme seul
devant ses machines). Sa tombe au Père-
Lachaise est devenue un lieu de
pèlerinage où l’on fume des joints en
pleurant à chaudes larmes. Beau comme
un Dieu, torturé comme le diable, Jim
Morrison a été au rock ce qu’a été Arthur
Rimbaud à la poésie : une étoile filante. *


Les Inrocks 2 - 2017 (n° 73)
Ce message a été modifé par jimborrison (3 Avr 2017, 7:58)Citer
JO


6 Avr 2017, 5:59
http://www.parismatch.com/Culture/Musique/Les-Doors-ouvrent-leurs-archives-1221947
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JO


6 Avr 2017, 6:15
http://www.antennecentre.tv/www/litt_rature_l_ab_c_doors_de_gorian_delpature_lu_et_corrig_par_hollywood_bowl-87768-999-404.html
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jimborrison


12 Avr 2017, 3:34
GOLDMINE : The Doors featured in this year’s Record Store Day edition

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jimborrison


16 Avr 2017, 1:26
Dans le dernier film de Nicolas Cage (Vengeance : A Love Story), il y a pas mal de scènes où on peut voir un tableau représentant Jim Morrison (désolé je n'ai plus retrouvé de sujet ad hoc pour y coller cette info subliminale).
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Nico


28 Avr 2017, 6:10
Qui vient ce soir 51 Rue gambetta (Paris 20) pour écouter le Tribute Band The Soft Parade ??? Perso j'y serai !
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