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Forum>Général>STRANGE DAYS have found us : APOCALYPSE 2012
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michael


2 Aoû 2013, 10:03
Citation de Antoine :

Désolé, je n'ai regardé que les 4 premières secondes.
Si c'est un reportage sur le FIST-FUCKING, allez vous instruire ailleurs.
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Antoine


2 Aoû 2013, 10:09
Ben justement, où ça ? Là on a un très beau petit reportage bien ficelé, qui introduit à la chose, pédagogiquement et en douceur.
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Geoffrey


2 Aoû 2013, 10:55
Je me suis régalé au taf !
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mojo


2 Aoû 2013, 13:10
Citation de Nico :
C'est parce que tu es un bourgeois Mojo ! Hahaha


Et plus ça devient vieux...
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birdofpray


5 Aoû 2013, 14:39
Citation de 1969 :
le train

Merci Mick pour cette remarque tout à fait pertinente. Ton intervention nous a été d’une grande utilité.
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birdofpray


5 Aoû 2013, 15:12
Pour illustrer la théorie des cordes d’Antoine et afin que Mick comprenne enfin mieux, je vais vous raconter une nouvelle fois cette histoire surnaturelle de voyage dans le temps qui est arrivé à un mec. J’en avais déjà parlé y a quelques mois dans un autre sujet mais il manquait des éléments essentiels tels que le nom des protagonistes ainsi que les repères de lieu et de temps.

La voici donc toute neuve et toute belle ! Je suis sûr que cette aventure va te plaire Antoine car elle est simplement extraordinaire, unique, réelle et référencée dans le Top Strange. On a même demandé à Einstein de se pencher sur cette histoire, ce dernier en a conclu : « Ce jeune homme a trébuché dans le temps comme d’autres ratent une marche d’escalier… ». Sympa Albert.
Perso, à la première lecture, elle m’a fait froid dans le dos. A vous de juger.
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birdofpray


5 Aoû 2013, 15:56
Jean Romier est un jeune étudiant en médecine de 24 ans. Il est ambitieux et il a le swag.
En ce beau matin du 2 juin 1925, il décide de réviser ses cours de PCN en profitant des jardins du Luxembourg, à Paris. Il s’assoit donc sur un banc à l’ombre d’un marronnier.

Il est là depuis quelques temps lorsqu’un vieillard affublé d’une étrange redingote vient s’installer à côté de lui. La conversation s’établit très vite entre les deux hommes, au cours de laquelle ils se découvrent quelque chose en commun : la musique de chambre (des sortes de skin-party de l’époque, mais en plus soft). La discussion tourne donc rapidement autour de ce sujet.

- « Ecoutez Jean, vous m’avez l’air sympathique, dit le vieillard. Je vais vous faire une proposition. Avec quelques amis et quelques membres de ma famille, nous avons constitué un petit orchestre de musique de chambre. Et vendredi prochain nous jouerons un p’tit medley. Que diriez-vous de vous joindre à nous ? »
Jean Romier accepte avec joie à l’idée de ce petit concert intimiste à la London Fog. Il remercie chaleureusement le vieillard qui lui donne son nom : Alphonse Berruyer (à ne pas confondre avec Jacky Berroyer), et son adresse : Rue de Vaugirard.
- « Au 3ème étage gauche, précise-t-il. Alors, à vendredi ! »
Ce message a été modifé par birdofpray (5 Aoû 2013, 15:58)Citer
birdofpray


6 Aoû 2013, 14:33
Le vendredi suivant, Jean Romier se rend rue de Vaugirard, monte au troisième étage et sonne. C’est le vieil Alphonse lui-même qui vient ouvrir la porte.
- « Ah! Voici mon jeune ami. Entrez donc! »
Et il présente l’étudiant à toute la famille. Le petit fils, André, qui prépare son entrée à l’école navale, l’autre petit fils, Marcel, qui fait son droit (comme Geoffroy), et le neveu, qui s’apprête à rentrer dans les ordres.
Tout le monde se montre souriant et chaleureux. Pourtant, Jean Romier éprouve une curieuse impression. L’endroit est charmant bien qu’un peu désuet car meublé à l’ancienne et la famille Berruyer semble elle-même habillée de façon étrangement démodée.
Peu importe, Alphonse l’invite à s’installer dans un fauteuil car le concert va bientôt commencer. Le speaker s’empare du micro : « Ladies and gentlemen, please go back to your seats… ».

Les musiciens jouent admirablement, et Jean se délecte en écoutant une énergique Back Door Man-Alabama Song-Five to one, suivi d’une entraînante Soul Kitchen…
Pendant l’entracte, Mme Berruyer (la femme d’Alphonse) sert des rafraîchissements tels que sirops, red Bull, chipster et monster-crunch. Il paraît même que des joints ont tourné. En tout cas, Alphonse est défonce. Tandis que chacun s’évertue à exprimer avec une compétence souriante son opinion sur les morceaux qui viennent d’être interprétés, Jean entame une discussion passionnée avec le futur séminariste (le neveu d’Alphonse) sur le rapport étroit qui unit musique et spiritualité.
Pour être plus tranquilles, les deux jeunes gens se rendent d’ailleurs dans le petit fumoir-bibliothèque jouxtant le salon. Là, ils échangent longuement sur Bach, Mozart et Matt Kopora en fumant des cigarettes.
Puis, au bout d’un moment, Jean Romier s’aperçoit qu’il est minuit passé ; il prend congé et se retire, non sans avoir chaleureusement remercié son hôte. A fond Alphonse! yeah.

Sur le chemin du retour, il veut s’allumer une cigarette mais ne trouve pas son briquet. Il prend alors conscience qu’il l’a malencontreusement oublié dans le fumoir de l’appartement!!
Oh le con.
Ce message a été modifé par birdofpray (6 Aoû 2013, 14:35)Citer
Antoine


7 Aoû 2013, 3:00
alors il fait demi-tour et découvre qu'il a passé la soirée avec des gens morts depuis 150 ans ?

mais graaaave ! Evidemment que c'est possible
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Sister Mid'nite


7 Aoû 2013, 4:33
Cauwelaert a écrit ce roman sympa La Nuit dernière au XVe siècle
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Antoine


7 Aoû 2013, 4:54
merci, je vais aller voir

Anecdote de Taïwan, fissure entre notre monde et celui des dieux, ou peut être une autre faille temporelle.

Côte nord-est, très exposée aux tempêtes mais riche en poissons. Naufrages de bateaux pêcheurs réguliers. 1990 (frais et daté, plus faits divers que légende urbaine), plouf, ça manque pas, un marin à l'eau. Par chance, le courant le ramène vite vers l'île, à une cinquantaine de kilomètres au-dessus de son port.
Il est recueilli à moitié mort par une vieille, qui lui offre gite et soins pendant quelques jours. Remis sur pieds, le marin repart vers son village, promettant à la vieille de revenir pour la remercier de cadeaux. La vieille lui demande gentiment de ne pas revenir.

Quelques jours plus tard, le marin revient quand même. Il ne trouve plus la maison; demande aux gens, rien, personne ne connait. Une vieille (encore une, pas la même) lui sourit quand il fait le descriptif de sa sauveuse (oui, les asiatiques peuvent se décrire des différences entre eux) et lui conseille d'aller poser ses offrandes au temple du village. Dépité, le marin y va et pose ses cadeaux aux pieds d'une statue. Qui avait le visage de sa sauveuse.
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Gérard Depardoors


7 Aoû 2013, 6:57
Citation de birdofpray :
Le vendredi suivant, Jean Romier se rend rue de Vaugirard, monte au troisième étage et sonne. C’est le vieil Alphonse lui-même qui vient ouvrir la porte.
- « Ah! Voici mon jeune ami. Entrez donc! »
Et il présente l’étudiant à toute la famille. Le petit fils, André, qui prépare son entrée à l’école navale, l’autre petit fils, Marcel, qui fait son droit (comme Geoffroy), et le neveu, qui s’apprête à rentrer dans les ordres.
Tout le monde se montre souriant et chaleureux. Pourtant, Jean Romier éprouve une curieuse impression. L’endroit est charmant bien qu’un peu désuet car meublé à l’ancienne et la famille Berruyer semble elle-même habillée de façon étrangement démodée.
Peu importe, Alphonse l’invite à s’installer dans un fauteuil car le concert va bientôt commencer. Le speaker s’empare du micro : « Ladies and gentlemen, please go back to your seats… ».

Les musiciens jouent admirablement, et Jean se délecte en écoutant une énergique Back Door Man-Alabama Song-Five to one, suivi d’une entraînante Soul Kitchen…
Pendant l’entracte, Mme Berruyer (la femme d’Alphonse) sert des rafraîchissements tels que sirops, red Bull, chipster et monster-crunch. Il paraît même que des joints ont tourné. En tout cas, Alphonse est défonce. Tandis que chacun s’évertue à exprimer avec une compétence souriante son opinion sur les morceaux qui viennent d’être interprétés, Jean entame une discussion passionnée avec le futur séminariste (le neveu d’Alphonse) sur le rapport étroit qui unit musique et spiritualité.
Pour être plus tranquilles, les deux jeunes gens se rendent d’ailleurs dans le petit fumoir-bibliothèque jouxtant le salon. Là, ils échangent longuement sur Bach, Mozart et Matt Kopora en fumant des cigarettes.
Puis, au bout d’un moment, Jean Romier s’aperçoit qu’il est minuit passé ; il prend congé et se retire, non sans avoir chaleureusement remercié son hôte. A fond Alphonse! yeah.

Sur le chemin du retour, il veut s’allumer une cigarette mais ne trouve pas son briquet. Il prend alors conscience qu’il l’a malencontreusement oublié dans le fumoir de l’appartement!!
Oh le con.


Après m'avoir annoncé et j'en oublie par camaraderie ou incompetence, la fin du monde en: 99,2000,2001,2006,2009,les prémices de 2011 et 2012...tu avais fait pls fois ton paco rabanne: j'arrete si la prophétie ne se réalise pas....

Mais, à mon grand étonnement, je constate que tu as encore acheté le nouveau livre des frères BOGDANOFF....
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birdofpray


7 Aoû 2013, 8:30
okay pour 99, 2001 et 2012, mais pas pour 2000, 2006, 2009 et 2011 là t'exagères Gérard
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birdofpray


7 Aoû 2013, 8:35
Citation de Antoine :
alors il fait demi-tour et découvre qu'il a passé la soirée avec des gens morts depuis 150 ans ?

mais graaaave ! Evidemment que c'est possible

Attends la suite tu vas voir que c'est beaucoup plus subtil que ça hé hé...
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birdofpray


7 Aoû 2013, 16:03
Citation de Antoine :
La vieille lui demande gentiment de ne pas revenir.

Voici un autre point incompréhensible concernant les fantômes : contrairement à la vieille de Taïwan, Alphonse demande expressément à son témoin de revenir vendredi…

Donc Jean a oublié son briquet (d’un autre côté, c’est un classique : si vous saviez le nombre de briquets « perdus » dans les soirées…)
Mais celui-ci, il y tient.
Il fait aussitôt demi-tour, regrimpe quatre à quatre les trois étages, et frappe à la porte du vieux Alphonse.
Pas de réponse.
Il réitère ses coups, en vain.
Il écoute à la porte mais n’entend aucun bruit.
Il sonne une troisième fois, longuement.
Et voilà qu’un voisin de palier, alerté par le bruit, surgit en pyjama. Son nom n’est pas mentionné dans la déposition, nous l’appellerons donc Mr Chastagnol.
- « Non mais c’est pas bientôt fini ce grabuge ? crie-t-il. Et d’abord vous êtes qui, qu’est-ce que vous foutez là bordel? »
- je sonne chez la famille Berruyer.
L’autre explose :
- Vous vous foutez de ma gueule là ? Cet appartement est vide depuis vingt ans !
- Mais c’est impossible, j’y ai passé la soirée avec toute la famille! Mr Berruyer a organisé un concert avec ses amis, et je remonte parce que j’ai oublié mon briquet.
- Un concert ? Non mais tu me prends vraiment pour un con?! Vous pensez bien que s’il y avait eu un concert dans cet appartement, je l’aurai entendu!! Ce n’est pas un squat ici, vous n’êtes qu’un petit chenapan monsieur!...Un cambrioleur de bas-étage!...Oui voilà ce que vous êtes monsieur!...Un cambrioleur!... »
Et là il se met à hurler comme un dératé dans la cage d’escalier :
- Au voleur ! Au voleur !
Quel bordel dans l’immeuble!
Réveillé par le bruit, le concierge (lui aussi en pyjama) accourt, affolé, et demande ce qui se passe. Mr Chastagnol lui explique qu’il vient de mettre la main sur un jeune cambrioleur.
Au final, la marée chaussée est alertée. Résultat : tout le monde au poste.
> Circulez y a plus rien à voir, allez hop là…
Ce message a été modifé par birdofpray (9 Aoû 2013, 17:39)Citer
birdofpray


9 Aoû 2013, 15:25
Nous retrouvons Jean Romier au commissariat du 6ème. On le photographie à côté de l’avis de recherche du petit Grégory (ah ah mais non j’rigole, faut pas exagérer quand même! T’imagines le mec qui fait simultanément un saut dans le passé et dans le futur!lol)

Reprenons notre sérieux :
Menotté, Jean est sommé de donner son identité et raconte sa version des faits aux flics. Il affirme qu’il n’est pas un voyou, qu’il est issu d’une famille honorable, qu’il est étudiant en médecine et que son père est lui-même médecin,…et de ne pas le gifler trop fort svp.
Le commissaire futé appelle donc l’honorable Dr Romier pour vérifier ses dires. Ce dernier, très étonné d’apprendre que son fils se trouve en garde à vue, confirme qu’il devait effectivement se rendre le soir-même à un concert d’amateurs rue de Vaugirard et parvient finalement à convaincre le commissaire de la bonne foi de son fils. Pour le reste, il dit ne rien comprendre à cette histoire d’appartement vide et qu’il a d’autres chats à fouetter, il a des patients en salle d’attente quoi. Il lui raccroche à la gueule.
En attendant, Jean Romier raconte toute sa soirée au commissaire.
- « Il y avait là une dizaine de personnes que je peux vous décrire. Comme je peux vous décrire l’appartement où je me trouvais tout à l’heure…
Le concierge, silencieux dans un coin depuis le début –on ne savait pas même pas qu’il était là – intervient sournoisement :
- Ce ne serait pas une preuve hin hin, car tous les appartements de cet immeuble sont faits sur le même plan. Vous avez très bien pu venir un jour pour vendre votre camelote, et vous allez nous décrire un appartement qui ne sera pas forcément celui qui appartenait autrefois à Mr Berruyer, et qui est vide depuis sa mort.
Le commissaire pertinent poursuit l’enquête :
- A qui appartient cet appartement aujourd’hui ? demande-t-il au concierge.
- A l’arrière-arrière-petit fils de Mr Berruyer, Mr Mauger. Et il lui donne ses coordonnées téléphoniques.
Le commissaire parvient à joindre Mr Mauger, et lui explique rapidement tout ce qui se passe. L’autre sursaute dans son lit (en pyjama).
- Quoi? Une tentative de cambriolage? Un concert de drogués donné dans mon appartement? Saperlipopette!

Le commissaire tenace propose une confrontation avec le suspect et donne rendez-vous à tous les participants le lendemain matin rue de Vaugirard…
En attendant, Jean Romier est tout de même jeté au cachot, enchaîné, torturé, avec pour seule nourriture un verre d’eau et un crouton de pain. C’était la procédure à l’époque.
Ce message a été modifé par birdofpray (9 Aoû 2013, 15:27)Citer
birdofpray


9 Aoû 2013, 17:29
Le lendemain au petit matin, toute la p’tite équipe est réunie sur le palier du troisième étage de la rue de Vaugirard.
Il y a là Jean Romier, Mr Mauger, le commissaire, le concierge, Mr Chastagnol, et même le docteur Romier. Que des témoins fiables et de bonne foi (à part peut-être Mr Chastagnol).
Jean Romier dit :
- « Derrière cette porte il y a, dans l’entrée, une stèle avec une petite reproduction de la Victoire de Samothrace, un grand tableau représentant une marine et une console de marbre.

Mr Mauger ouvre la porte qui grince…ggggrrrrrrzzzz

En pénétrant dans l’habitation, l’étudiant est saisi : cet appartement si vivant, si chaud la veille au soir, est, ce matin, à l’abandon, glacial, rempli de toiles d'araignées, couvert de poussière et ça sent le moisi à plein nez.
Pourtant, là, dans l’entrée, il y a bien comme il l’a dit une stèle avec la Victoire de Samothrace, une marine et une console de marbre.
L’étudiant les conduit ensuite dans le couloir.
- « Ici, derrière cette double porte se trouve le salon où a eu lieu le concert. A droite se trouve un piano à queue noire, à gauche une harpe…
On ouvre la double porte. Dans le salon, dont les fauteuils sont recouverts de housses, il y a effectivement un piano à queue noire à droite et une harpe à gauche.
Le commissaire, le propriétaire et le concierge commencent à être perplexe. Mr Chastagnol laisse échapper un juron.
Cependant, le regard de l’étudiant est attiré par une photo jaunie encadrée au mur.
- Et voici Mr Berruyer…
- C’est en effet Alphonse, mon arrière-arrière-grand-père, dit Mr Mauger.
- Et là, dit Jean Romier, dans ce médaillon, voici la photo du futur élève à l’Ecole navale.
Mr Mauger est de plus en plus troublé :
- C’est en effet mon grand-oncle André qui est mort amiral, dit-il.
Pendant que Mr Chastagnol inspecte la salle de bain, Jean Romier continue le tour du salon :
- Là, c’est le portrait de Marcel Berruyer qui faisait son droit.
Mr Mauger pâlit :
- C’était mon grand-père, dit-il. Il était avocat.
L’étudiant désigne maintenant un petit cadre de cuivre dans lequel se trouve une photo jaunie par le temps :
- Et lui, c’est le futur séminariste avec qui j’ai parlé jusqu’à minuit!
Cette fois, Mr Mauger considère le jeune home avec stupeur :
- C’est mon autre grand-oncle. Il est mort en Afrique. Il était missionnaire…Mais comment savez-vous tout cela ?
Puis il se met à trembler quand il se souvient maintenant que son grand père lui avait parlé de petits concerts privés organisés ici-même par son grand-père, Alphonse Berruyer.

Une émotion oppressante gagne tout le groupe qui quitte le salon et se dirige silencieusement vers le petit salon-bibliothèque.
Mr Mauger ouvre la porte et entre dans la pièce qui faisait office de fumoir.
Et là c’est la stupéfaction générale. Qu’est-ce qu’on découvre, déposé sur un guéridon couvert de poussière, enchevêtré dans d’épaisses toiles d’araignées…?
Le briquet de Jean Romier.

Ce message a été modifé par birdofpray (9 Aoû 2013, 17:36)Citer
Gérard Depardoors


10 Aoû 2013, 6:20
Citation de birdofpray :
Le lendemain au petit matin, toute la p’tite équipe est réunie sur le palier du troisième étage de la rue de Vaugirard.
Il y a là Jean Romier, Mr Mauger, le commissaire, le concierge, Mr Chastagnol, et même le docteur Romier. Que des témoins fiables et de bonne foi (à part peut-être Mr Chastagnol).
Jean Romier dit :
- « Derrière cette porte il y a, dans l’entrée, une stèle avec une petite reproduction de la Victoire de Samothrace, un grand tableau représentant une marine et une console de marbre.

Mr Mauger ouvre la porte qui grince…ggggrrrrrrzzzz

En pénétrant dans l’habitation, l’étudiant est saisi : cet appartement si vivant, si chaud la veille au soir, est, ce matin, à l’abandon, glacial, rempli de toiles d'araignées, couvert de poussière et ça sent le moisi à plein nez.
Pourtant, là, dans l’entrée, il y a bien comme il l’a dit une stèle avec la Victoire de Samothrace, une marine et une console de marbre.
L’étudiant les conduit ensuite dans le couloir.
- « Ici, derrière cette double porte se trouve le salon où a eu lieu le concert. A droite se trouve un piano à queue noire, à gauche une harpe…
On ouvre la double porte. Dans le salon, dont les fauteuils sont recouverts de housses, il y a effectivement un piano à queue noire à droite et une harpe à gauche.
Le commissaire, le propriétaire et le concierge commencent à être perplexe. Mr Chastagnol laisse échapper un juron.
Cependant, le regard de l’étudiant est attiré par une photo jaunie encadrée au mur.
- Et voici Mr Berruyer…
- C’est en effet Alphonse, mon arrière-arrière-grand-père, dit Mr Mauger.
- Et là, dit Jean Romier, dans ce médaillon, voici la photo du futur élève à l’Ecole navale.
Mr Mauger est de plus en plus troublé :
- C’est en effet mon grand-oncle André qui est mort amiral, dit-il.
Pendant que Mr Chastagnol inspecte la salle de bain, Jean Romier continue le tour du salon :
- Là, c’est le portrait de Marcel Berruyer qui faisait son droit.
Mr Mauger pâlit :
- C’était mon grand-père, dit-il. Il était avocat.
L’étudiant désigne maintenant un petit cadre de cuivre dans lequel se trouve une photo jaunie par le temps :
- Et lui, c’est le futur séminariste avec qui j’ai parlé jusqu’à minuit!
Cette fois, Mr Mauger considère le jeune home avec stupeur :
- C’est mon autre grand-oncle. Il est mort en Afrique. Il était missionnaire…Mais comment savez-vous tout cela ?
Puis il se met à trembler quand il se souvient maintenant que son grand père lui avait parlé de petits concerts privés organisés ici-même par son grand-père, Alphonse Berruyer.

Une émotion oppressante gagne tout le groupe qui quitte le salon et se dirige silencieusement vers le petit salon-bibliothèque.
Mr Mauger ouvre la porte et entre dans la pièce qui faisait office de fumoir.
Et là c’est la stupéfaction générale. Qu’est-ce qu’on découvre, déposé sur un guéridon couvert de poussière, enchevêtré dans d’épaisses toiles d’araignées…?
Le briquet de Jean Romier.




Au fait, rien à voir mais j'ai toujours ton Dvd du Capitaine flam sur la potion de jouvence. Tu as aussi oublié des bd des schtroumfs sur le canapé «le grand schtroumf vieillit trop vite» , «le grand schtroumf se tape la schtroumfette et le schtroumf bigleux matte» et «la combustion spontanée de la barbe du grand schtroumf»
Ce message a été modifé par Gérard Depardoors (11 Aoû 2013, 5:43)Citer
birdofpray


17 Aoû 2013, 5:36
La disparition de Charles Ashmore
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Nous sommes en novembre 1878 à Quincy (Illinois), il neige, et C.Ashmore doit sortir chercher de l’eau.
Il part dans la nuit avec son seau et il ne reviendra jamais.
Inquiets de ne pas le voir revenir, son père et sa sœur partent à sa rencontre et suivent ses pas dans la neige. Visiblement, Charly est allé jusqu’au puits, puis il a fait demi-tour normalement.
Mais sur le trajet du retour, les traces de pas s’arrêtent nets…. et plus rien. Il n’y a aucun arbre auquel il aurait pu grimper, ni traces d’animaux ou de lutte aux alentours.
Personne ne reverra le pauvre Charles. Il avait 16 ans. :(
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birdofpray


17 Aoû 2013, 9:56
La course de James Burne Worson
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James Burne (hé oui, c’est son vrai nom!) Worson est buveur, certes, mais il est aussi un excellent sportif.
Ce soir du 3 septembre 1873, à Warwickshire en Angleterre, il enfile les verres au bar en compagnie de deux de ses amis, le marchand de linge Barham Wise, et le photographe Hamerson Burns.
Enclin à se vanter de ses prouesses de marathonien, et suite à un pari stupide, ses amis le mettent au défi de courir les 65 km séparant Leamington de Coventry sans s’arrêter.
Worson accepte. Il veut montrer qu’il n’est pas une couille-molle.

Le lendemain ils sont trois à le suivre dans une carriole attelée.
Au début, Worson court facilement plusieurs kilomètres, avançant à une bonne allure, sans fatigue apparente, discutant avec ses amis tout au long du chemin en chantant "run with me"…

Soudain, alors qu’il est seulement à cinq mètres d’eux et que tous les yeux sont fixés sur lui, Worson semble trébucher au milieu de la route. Il tombe alors en avant, en poussant un horrible cri d’effroi. Il ne chutera jamais à terre car il disparaît d’un seul coup, comme on supprime une image dans un film.
Burns et Wise l’ont cherché frénétiquement pendant des heures mais n’ont pu trouver aucune trace de leur ami qui semblait s’être volatilisé dans les airs juste sous leurs yeux. Ultérieurement, une fouille poussée de la zone aboutira aux mêmes résultats et on n’a plus jamais revu James Burne Worson.
Ses amis ne s’en remettront jamais vraiment. Voilà comment ça finit les soirées de beuveries!
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Gérard Depardoors


17 Aoû 2013, 13:02
Reprends tes bouquins quand tu passes prendre l'apéro merde...
T'as laissé traîner ton dernier pierre bellemare avec des passages soulignés
(BOP= Bellemare Olivier Pierre)
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Gérard Depardoors


21 Aoû 2013, 10:58
L'incroyable destin de Sergueï Rospalinov
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

En l'an de grâce 1943, Sergueï a froid, très froid, l'hiver brûle en ce mois de janvier. Le frêle moignon qu'il appelait encore pied il y a 2 semaines ne le fait même plus souffrir...
A 2 heures du matin, il rêva de vodka et une sensation de bien être l'envahit soudain...LIGHT MY FIRE MATRIOCHKA ALL NIGHT LONG

Sergueï se réveilla une vingtaine d'heures plus tard à l'ile de wight sur la ligne de basse de raymond daniel manzarek.
Certains prétendent même qu'un type lui demanda quel acide il avait pris pour être grimé de la sorte tout en lorgnant son terrifiant moignon...
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birdofpray


22 Aoû 2013, 15:47
LE CALENDRIER COSMIQUE DE CARL SAGAN

Imaginons que toute l’histoire de l’univers ne représente qu’une année :
La Big Bang correspondrait au 1er janvier à 00h00
Et aujourd’hui nous serions le 31 décembre à minuit.

Sur cette échelle du temps, la Terre apparaît très tard : le 14 septembre.
Les dinosaures : le 25 décembre.
Le plus vieil ancêtre de l’homme (l’australopithèque) : le 31 décembre à 22h30.
23h50 : domestication du feu
23h56 : arrivée de l’Homo sapiens (nous)
23h59 et 56 secondes : naissance de Jésus, Mahomet une seconde plus tard.
Minuit : maintenant.
L’évolution entière de l’humanité s’est donc faite en une heure et demie seulement.

Dans ce calendrier, vous l’aurez aisément deviné, chaque seconde équivaut à un peu plus de 400 ans, ce qui fait environ 37,5 millions d'années par jour soit un total de 13,7 milliards d'années pour l'année.

Imaginons maintenant que la vie dans l'univers soit apparue sur une autre planète (ce qui est probable à 99,9%), mais juste 1 jour plus tôt…
> Elle aurait alors 40 millions d’années d’avance sur nous.
Ce message a été modifé par birdofpray (22 Aoû 2013, 16:09)Citer
birdofpray


22 Aoû 2013, 16:13
Interro écrite :
Dans le calendrier de Carl Sagan, calculez l'heure exacte de la mort de Morrison.
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Antoine


22 Aoû 2013, 23:53
Si Mahomet est né à 23h59 57s, il sera minuit en l'an 2280

La seconde 23h59 59s s'étend donc de 1710 à 2280

Nous sommes actuellement à 23h59 59s 53', Morrison est mort à 23h59 59s 45'
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