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Voici les messages dans le sujet sélectionné.
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Utilisateur | Message |
 | wolrajh
16 Oct 2005, 11:02 | Well, nouveau livre qui sort dans pas trop longtemps, j'ai pas pu encore le lire parce que je me sentais pas de claquer 40 euros pour l'edition anglaise, mais bon visiblement ce sera un tournant dans sa carriere, un Bret Easton Ellis assagi et gueri du name-dropping.
Bon, honnetement, j'ai trouvé ses livres terriblement bons, et je les relis regulierement, meme si c'est sur son ecriture a les limites qu'elle s'impose. Un univers glaçant, tordu, un interminable trip d'acides et de calmants pour bovins, peuplé de jeunes accros à la cocaine et à la psychiatrie, de gloden boys qui ecoutent Eurythmics en trucidant du clochard, de jeunes premiers qui etripent des jeunes filles en fleur. Post-moderne, moderniste, c'est vous qui voyiez... et si vous voulez aussi reagir sur les mediocres adaptations ciné ou les types qui auraient pu faire de belles adaptations ( Arakki, au hasard ) et bien lachez vous. Medaille en chocolat à celui ou celle qui, de la plus belle maniere, m'explique que c'est un ecrivain pour adolescents depressifs et drogués et bourgeois.
Wolrajh, sugar and a lot of spice | | Citer |
| | Nico
24 Oct 2005, 1:12 | | j'adore cet auteur !!! Tu as ta réponse... | | Citer |
| | Henode
24 Oct 2005, 4:29 | Bret Easton Ellis...
En fait je crois qu'il n'y a qu'American Psycho qui passe enc e qui me concerne, cpeendant il passe plus que très bien.C'est un bouquin qui m'a marqué, et qui contient la quintessence du style de Bret Easton Ellis, puissque justement cette dose de matérialité, de coke de yuppie et de citations de marque toutes les trois secondes, est matinée de quelque chose de profond, d'humain, de la souffrance de Pat Bateman qui n'est jamais livrée cruement, mais Bret réussi ce tour de force incroyable de nous faire Sentir une souffrance immense, profonde, un putain d'écroulement psychologique, émotionnel, mais toujours avec cette couche de vernis de superficialité.
(cela dit en passant, ne voyez pas le film, ou alors lisez le livre avant histoire de bien être déçu, même si le rôle de Pat Bateman est magnifiquement interprété par Christian Bale - sacré acteur cela dit en passant)
Bon par contre, le reste ne passe vraiment pas, sa me semble de la répétition, répéter encore et encore les mêmes types de dialogues, de situations, de style d'écriture:
"- Je t'aime Jck lui souffla-t-elle
- Bon Dieu chéri où as tu mis le Valium? lui répondit-il".
Enfin voila, je ne cracherais pas sur Bret Easton Ellis, mais personellement je n'en ferais pas un très grand pour autant :) | | Citer |
| | Nico
24 Oct 2005, 7:04 | | Perso, j'ai lu tous ces bouquins et je les ai tous aimés. De la répétition, c'est vrai, mais je ferais à ce moment ce même reproche à Kerouac ou Bukowski, pourtant ils font pour moi partie des plus grands. | | Citer |
| | Henode
24 Oct 2005, 11:19 | la différence entre Kerouac et Bret Easton Ellis, c'est ce qu'ils répètent.
(Kerouac répète la liberté, l'humanité dans ce qu'elel a de plus beau, dans ces gens "qui brulent, brulent comme un fabuleux feu d'artifice qui explose, etc.."
Bret Easton Ellis répète les mots "mocassin A.Testoni", "Gramme de Cocaïne" et hm "Amex Platine"
Ca collait bien à American psycho, puissque cela créait une sorte de couche de superficialité qui permetait de laisser entendre la profondeur du cri de Pat Bateman, maintenant dans les autres bouquins, on ne sens rien en desosus, rien que dalle, même en grattnt bien, ou plutot quelque chose de tellement pauvre qu'on s'en lasse quand même assez vite
Enfin bon, ce n'est que mon avis... | | Citer |
| | Nico
25 Oct 2005, 0:51 | Tu manques d'objectivité, ou tu devrait relire Kérouac, qui parle également de binouze, cognac, speed, cul, etc...
Les deux auteurs ont une démarche similaire : rendre compte de leur génération, Sur la Route est une bouffé d'espoir, mais si tu lis Big Sur, les thèmes et le sinisme de Kérouac et de Ellis sont très proches. | | Citer |
| | Henode
25 Oct 2005, 10:07 | il ne s'agit pas de ce dont ils parlent
ils s'agit de la Manière dont ils parlent.
Tu as un style en feu chez Kerouac, aux première lueurs de la Beat Generation ou quand il noie son chagrin dans l'alcool.
Ellis est froid, et sons tyle est aussi chaleureux que le New York Times du matin. ce qui collait bien à American psycho, mais etc etc
oui c'est un peu de ma faute sur ce coup la j'aurais du préciser le style. | | Citer |
| | Henode
25 Oct 2005, 10:20 | ah oui aussi, il n'y a certainement pas du avoir que Kerouac qui a parlé de vin de défonce, de sexe de drogue et de porte-clé Hugues Auffray (merde, perosnne ne parles de porte-clé Hugh O'fray...comment ça il est pas irlandais?)
Ah voila ça y est j'ai trouvé en fouillant les mots dans mon cerveau:
je crois que ce qui m'empêche d'aimer Ellis(je ne dirais pas que c'est de la "merde", quelque chose d'inbuvable,pour moi, c'est quelque chose qui a été fait de telle sorte que cela amène une réflexion proche de celle d'une souris devant une tapette à fromage, ce qui n'est pas le cas chez Ellis) c'est cette froideur justement, même si je comprends le truc, je comprends ce qu'il dénonce, je comprends le cynisme, mais j'ai personellement besoin de sentir une humanité profonde absolue dans ce que je lis, et je ne la retrouve pas chez Ellis.
Dans les auteurs récents, par exemple, j'ai été bien plus subjugué par Baricco, ou Nancy Huston.
Argh voila que je raconte ma vie, la prochaine fois que sa m'arrive coupez moi un bras et faites moi une ablation du cerveau : | | | Citer |
| | Nico
26 Oct 2005, 0:28 | Pour moi cette froideur reflète notre génération, comme le message d'espoir reflétait la génération de Kérouac dans "Sur la Route", comme le désespoir reflétait la génération de Fante qui parlait de désenchantement et de défonce avant Kérouac, et bien avant au début du siècle pouvait en parler Agueev dans son unique et géniale oeuvre "Roman avec Cocaïne".
Mais d'un point de vue du style, il est bien évident que Kérouac est largement au-dessus de Ellis, Kérouac y introduit une part de poésie qui n'existe pas chez Ellis.
Mon auteur préféré reste Charles Bukowski, tant dans le style, que ses thèmes. | | Citer |
| | Henode
26 Oct 2005, 2:28 | Très bon Bukowski:)
j'ai été très surpris par le "journal d'un vieux dégeulasse":) | | Citer |
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