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Forum>Feast Of Friends>INVITATION AUX ADHERENTS DU FAN CLUB
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UtilisateurMessage
Thom


24 Jui 2005, 8:13
bienvenue au club des "beers & beards"
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The Backdoorman


24 Jui 2005, 8:36
j'suis pas à ton niveau Thom ;) je suis encore un padawan à côté là lol ! (référence au Star Wars que j'ai pu aprécié hier soir : bouh ! ouh ! ouh ! : il est passé où le charisme de mon Dark Vador chéri ?!!)
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Antoine


24 Jui 2005, 9:39
Je suis allé à la maison de la poésie hier soir et, pour donner un avis divergent, je dois avouer m'être réellement fait chier.

Pourtant il y a de bonnes idées (le chanteur marionnette du poète, la danse du lézard) mais réduire la notion de "lecture" à des récitations monotones dans une mise en scène minimaliste regroupant tous les désagréables clichés du théâtre contemporain (éclairage pauvre, chorégraphies "mécaniques", répétitions, ton monotone ou "désespéré"), j'ai trouvé ça limite bâclé.

C'est d'autant plus désagrable que je ne doute pas une seconde de la passion pour les textes du metteur en scène et des acteurs; la lecture n'aura pas "servi" les textes au sens premier où on pourrait l'entendre mais à mis en valeur leur particularité: les poèmes de Morrison n'ont pas une seule beauté métaphorique mais également rythmique, lieu commun, désolé, mais devant lequel semble être passé le metteur en scène en choisissant d'adapter les textes pour le public français.

La dernière scène, The Celebration of the Lizard, part même dans le comique et heureusement qu'elle clôt la pièce tellement il auraai été impossible d'enchainer autre chose derrière sans ridicule, elle ne ressemble même pas à une thérapie de groupe, plutôt à un spectacle de fin de maternelle.

Bien sûr on peut considérer que je n'ai rien compris à cette approche interprétaive des textes (qui ne pouvait être qu'interprétative de toute façon) et que seuls suffisaient les mots devant lesquels la mise en scène devait se montrer modeste. Mais "modestie" et "pauvreté" ne sont pas forcément synonymes de "sobriété" et "subtilité", chose que l'on a facilement tendance à oublier dans les milieux de l'art subventionné français.

Je descends mais je reconnais que l'entreprise était audacieuse et aurait pu être intéressante; je n'ai pas rencontré l'équipe mais par leur pièce on sent moins des lecteurs voulant rendre hommage à James Douglas que des fans s'étant soudain pris au sérieux dans leur adoration du mystique du roi Lézard. La musique des mots en moins.
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Nico


27 Jui 2005, 10:44
Comme vous êtes dure !!!!! Vos critiques ne sont pas totalement dénués de sens quant à la forme, mais en tant que fan, c'est le fond qui m'a intéressé.
En effet on frise parfois le cliché du théatre contemporain (la troupe des Farfadets d'Elie Sémoun...), les danses zarbies et les postures qui se prennent au sérieux. Le manque de voix de certains acteurs est indégnable même si cela est fait pour captiver l'attention de l'auditeur.
Mais sur le fond et c'est ce qui est essentiel à mon sens, c'est que cette lecture de poésie (ce n'est pas un pièce de théatre !) a été organisée et acceptée par un théatre publique subventionnée par la Mairie de Paris, que les responsables qui ont l'habitude de ce genre de prestation étaient impressionnés par les mots de Morrison et par l'intérêt que la poésie de Morrison a suscité alors qu'il n'y a pas eu de publicité autour de ce spectacle. Ce qui est important à mon sens c'est que ce genre de spectacle touche directement les milieux passionnés de poésie et que la poésie de Morrison est véhiculée par un autre moyen que celui de la musique, que c'est peut-être un premier pas vers la reconnaissance de Morrison entant que poète à part entière.
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